L’anti genèse selon Maturin Desruraux

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Photo : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)

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Le premier jour, il broya la haie pour permettre le passage de la puissante moissonneuse.

Le deuxième jour, il combla la mare qui ne lui offrait plus aucune utilité.

Le troisème jour, il arrosa son colza au fongicide.

Le quatrième jour, il traita son verger de pommiers à l’insecticide.

Le cinquième jour, il réceptionna un millier de porcelets  qu’il amputa de leurs queues.

Le sixième jour, il recalibra le ruisseau bordant son champ en le transformant en fossé antichar.

Le septième jour, comme il était bien fatigué, il se reposa à la chasse et avec son gros fusil paracheva son œuvre de mort endeuillant la Terre qu’il n’avait pas vu belle.

 

Gérard Charollois

 

 

 

 

 

 

 

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Z
Tellement vrai hélas! Et on pourrait facilement imaginer une autre semaine de méfaits contre le Vivant . <br /> Bon dimanche Jean-Louis
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M
Tout est dit et bien dit !<br /> On pourrait ajouter "et après il vint se plaindre qu'on ne l'aime pas ..."
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B
Hélas ! Triste réalité<br /> C'est bien exprimé<br /> Bon dimanche Jean-Louis
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V
Très réaliste
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