Un des plus grands désastres écologiques des temps modernes

Publié le par Jean-Louis Schmitt

En Antarctique, un Manchot royal est soupçonné d’être décédé de la grippe aviaire la semaine dernière. Inquiets, les chercheurs considèrent cette propagation virale comme le signe d’une catastrophe écologique sans précédent.

La grippe aviaire a contaminé les oiseaux marins d'Antarctique. Photo : Danita Delimont,

La grippe aviaire a finalement atteint les régions les plus vulnérables du Globe : les terres australes. Découvert en 1996 dans des élevages de volaille, le 

Cela n'a pas tardé : en octobre 2023, les scientifiques ont attesté de l'arrivée du virus H5N1 en terre australe, ayant contaminé plusieurs espèces d'oiseaux marins, dont le majestueux Manchot royal (). Les prédictions catastrophiques se sont avérées la semaine dernière avec le premier décès d'un Manchot royal suspecté d'être atteint de la 

Des espèces vulnérables jamais exposées auparavant

Près de la moitié de la population de cette espèce vit dans sur l'île de Géorgie du Sud, en grands groupes très denses, pouvant aller jusqu'à 1 000 couples nicheurs par colonie, et 19 individus par mètre carré. Propagation rapide, contamination massive et taux de mortalité élevé : c'est le sort qui attend les manchots, mais également de nombreuses autres espèces endémiques de cette île isolée, jamais exposée à ce genre de virus auparavant. D'après les chercheurs, « si le virus commence à causer une des évènements de mortalité massive au sein de ces colonies, il serait le signal de l'un des plus grands désastres écologiques des temps modernes ».

Déjà fortement menacés par le changement climatique et la surpêche, qui réduit considérablement leurs ressources alimentaires, 70% des Manchots royaux devraient disparaître d'ici la fin du siècle, d'après les estimations d'une équipe de chercheurs du CNRS. Une nouvelle menace virale aurait donc des conséquences dramatiques, même si des chercheurs britanniques ont démontré la capacité de certaines espèces d'oiseaux marins à développer des anticorps contre le virus H5N1, et ainsi survivre à la maladie. Se pose tout de même la question de la propagation et de la contamination interspécifique dans d'autres niches écologiques, pouvant avoir des répercussions sur toute la chaîne alimentaire Arctique.

Léa Picon/Futura Actu

 

 

 

 

 

 

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D
Très attristée mais confortée de lire la vérité sur les origines de la grippe aviaire dans les lignes de Mario.<br /> Les élevages industriels univers concentrationnaires pour les animaux on a toujours su que cette souffrance n'arrêterait pas la course au fric à tout prix puisque même leur danger pour les humains rois de la Planète ne motive leur cessation pure et simple
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M
Une catastrophe écologique de plus il ne restera bientôt plus grand chose de vivant sur la planète ...<br /> Tout cela par la faute des humains 'le virus de la grippe aviaire est né et a prospéré dans les élevages industriels avant de contaminer les oiseaux sauvages et non l'inverse comme la propagande officielle essaye de nous le faire croire ...
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Z
C'est dramatique et cela me déchire le coeur.<br /> Amitiés Jean-Louis.
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B
Un désastre qui me désole<br /> Bon jeudi Jean-Louis
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V
C'est bien triste
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