La cause du décès des canards du Jardin des plantes de Toulouse est désormais connue
Une dizaine de canards du jardin des Plantes à Toulouse sont morts victime du botulisme aviaire au début du mois de septembre.
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Canard Colvert femelle. Photo : Alex Devera
La cause du décès d’une dizaine de canards, retrouvés sans vie sur l’île du Jardin des Plantes à Toulouse début septembre, a été révélée ce mardi 19 septembre. Selon les analyses effectuées par un laboratoire breton, les oiseaux ont été victimes du botulisme aviaire, une maladie liée à la chaleur de l’eau. Une situation qui provoque la colère de l’association Paz, qui demande des comptes à la Ville de Toulouse.
Le botulisme aviaire est une maladie mortelle pour les oiseaux d’eau, causée par une bactérie qui se développe dans les milieux anaérobies, c’est-à-dire pauvres en oxygène. Elle provoque une paralysie progressive des muscles, entraînant l’asphyxie des animaux. La bactérie est favorisée par la hausse des températures, qui réduit le taux d’oxygène dans l’eau.
« Nous demandons des soins urgents aux oiseaux »
L’association Paz, qui défend la cause animale, s’est émue de la mort des canards. « Nous demandons à la mairie de Toulouse d’apporter des soins urgents aux oiseaux survivants du Jardin des Plantes et de communiquer les résultats et les analyses de l’eau », déclare l’association dans un communiqué au ton sévère. Elle ajoute : « Il est temps que la ville de Toulouse prenne au sérieux la condition animale. »
La Ville est allée au-delà de ses prérogatives
Par la voix de Françoise Ampoulante, conseillère municipale toulousaine en charge du dossier, la municipalité se défend dans les colonnes de La dépêche du Midi. « L’association Paz se trompe de cible. La mairie n’est pas compétente en matière de faune sauvage : ce sont les services de l’Etat qui en ont la compétence », explique l’élue.
Elle ajoute que la Ville est allée au-delà de ses prérogatives en faisant analyser l’eau du bassin du Jardin des Plantes. Une analyse qui n’a révélé la présence de cyanobactéries, des micro-organismes potentiellement toxiques. De leur côté, les services de l’État se sont engagés à trouver une solution.
Bryan Faham (19 septembre 2023)
L’association CVN vous propose d'écrire à la mairie de Toulouse via le formulaire de contact accessible par ce lien (https://metropole.toulouse.fr/form/contact-elu?nid=736&fbclid=IwAR1PiDXD9n1qncY4kgwZkJEQ3AJAHmfG5iGL_QjXMmzHPdZKi57q0Zov1-s), afin de lui demander d'agir d'urgence, car elle se réfugie derrière le fait que ce sont les services de l'état qui sont compétents et non pas elle !
Car, pendant ces "échanges de balle", les animaux eux agonisent dans l'indifférence des élus !
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