Journal du couvre-feu/J 96 ‘’Jusqu'à ce que la mort nous sépare’’

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Si la notion de bien-être animal a le vent en poupe, la fin de l’élevage intensif est loin d’être actée. Certes, des alternatives existent déjà, parmi lesquelles l’agriculture paysanne. Des centaines d’éleveurs s’efforcent chaque jour de mettre soin et sens au cœur de leur démarche, mais ont rarement la possibilité de le faire jusqu'au bout…

Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)
Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)

Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)

La France compte 250 abattoirs dont la concentration géographique implique éloignement, transport et attente pour les animaux. Soit l’exact inverse de ce que ces éleveurs veulent pour leurs bêtes. Depuis avril 2019 et la parution du décret d’application de l’article 73 de la loi EGAlim, les éleveurs français ont le droit d‘expérimenter pendant quatre ans des outils d’abattage mobile.

Une victoire importante pour la Confédération paysanne et les associations comme « Quand l’abattoir vient à la ferme » qui militent en ce sens depuis des années. Mais tous les éleveurs n’y ont pas encore accès. Jusqu'à ce que la mort nous sépare, dresse le portrait d'un couple de paysans installé dans le Lot-et-Garonne qui revendique le droit à une mort digne pour ses animaux.

Vidéo : Jusqu'à ce que la mort nous sépare (6:30)

 

 

 

 

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Z
Une démarche estimable bien sûr puisqu'elle est respectueuse de la vie de ces animaux mais je partage l'avis de dom et ne peux concevoir 2 catégories d'animaux , ceux qu'on caresse et ceux qu'on tue pour les manger .
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B
Je trouve ce petit couple formidable...<br /> Un élevage respectueux du bien-être animal.<br /> Merci Jean-Louis pour ce bel article...
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D
il y a à boire et à manger... (sans jeu de mots)<br /> beaucoup d'inexactitudes et de contradictions dans les propos.<br /> Ce n'est là qu'un mode de vie de marginaux dans une simple agriculture de subsistance d'antan plus que de production.<br /> Certes le principe de "la viande heureuse" vaut mieux que celui de la viande obtenue dans une vie de calvaire pour l'animal, mais au final, l'abattage d'animaux domestiques proches de l'humain est une bien plus grande trahison que celle découlant des systèmes de production sans la proximité animal/humain... Bref, le syndrome "Heidi à la campagne"... Ce couple ne se verrait sans doute pas manger son chien ou son chat, mais le concevra pour son mouton ou son cochon. Il reste de gros efforts de réflexion à avoir...
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D
Quel affreux dilemme ! Pour eux d'abord ; mais aussi pour nous . nous désirons ardemment la fin des élevages industriels, l'extension de ces petits élevages et quelle émotion de voir les animaux heureux des câlins .....et les éleveurs réciproquement ; mais avons-nous le droit de demander à de telles belles personnes de vivre ça; aimer leurs bêtes, le leur montrer ...pour un jour les voir partir sans retour . C'est pourtant ce qu'il faut généraliser pour les animaux ...tant que les humains consommeront de la viande.
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M
Des éleveurs comme on les aime ,pour qui un animal n'est pas juste de la viande sur pied. Espérons qu'ils feront école surtout qu'ils vivent mieux en fin de compte que les gros éleveurs industriels qui produisent beaucoup dans de très mauvaises conditions pour leurs bêtes et pour eux mêmes pour au final gagner des clopinettes.
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D
Très bel article et magnifique démarche qui prouve que l'évolution humaine est là ! <br /> La transition vers un élevage respectueux du bien-être animal est une URGENCE en France.<br /> En Suisse, où l'abattage à la ferme est autorisée depuis le 1 juillet 2020, l'exemple de la ferme de Claudia Wanger et de Nils Muller, couple d'agriculteur en BIO est une excellence. En regardant leur vidéo, j'ai constaté que l 'acte final consiste a tirer par un seul coup de feu : à aucun moment l'animal n'a subi un stress et, est tombée sans aucun soubresaut. Chez eux les animaux ont le bien-être de la naissance à la fin, ils ont un nom chacun et sont bichonnés avec amour !<br /> Aujourd'hui, ceci devrait être appliqué partout en France et ailleurs. Cela éviterait le cauchemar des animaux vivants transportés.<br /> Bénévole Welfarm
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J
C'est un article très émouvant et puissant.
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J
Bien que ne consommant ni viande ni poisson, cette démarche merveilleusement respectueuse de l'animal, me touche au plus profond de moi ! Cela me questionne aussi toujours autant :comment peut-on décider de la mort d'un animal auquel on est autant attaché ? Bien sûr, il ne faut pas oublier qu'il s'agit de leur "métier" qui, au demeurant, est très dur... Mais, cet acte final, insoutenable pour moi, explique également pourquoi, quoique aimant énormément les animaux, je n'aurai pas pu être éleveur...
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S
Quelle belle démarche!<br /> Vivre avec ses animaux et non pas les exploiter.<br /> Il reste encore un peu d'espoir sur le comportement de l'humain.
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