Journal du couvre-feu/J 96 ‘’Jusqu'à ce que la mort nous sépare’’
Si la notion de bien-être animal a le vent en poupe, la fin de l’élevage intensif est loin d’être actée. Certes, des alternatives existent déjà, parmi lesquelles l’agriculture paysanne. Des centaines d’éleveurs s’efforcent chaque jour de mettre soin et sens au cœur de leur démarche, mais ont rarement la possibilité de le faire jusqu'au bout…
Galatée, paysanne éleveuse installée dans le Lot-et-Garonne, milite activement pour pouvoir rester avec ses animaux ‘’jusqu’au bout’’… Images extraites de la vidéo « Jusqu’à ce que la mort nous sépare’’ (Cliquez pour agrandir)
La France compte 250 abattoirs dont la concentration géographique implique éloignement, transport et attente pour les animaux. Soit l’exact inverse de ce que ces éleveurs veulent pour leurs bêtes. Depuis avril 2019 et la parution du décret d’application de l’article 73 de la loi EGAlim, les éleveurs français ont le droit d‘expérimenter pendant quatre ans des outils d’abattage mobile.
Une victoire importante pour la Confédération paysanne et les associations comme « Quand l’abattoir vient à la ferme » qui militent en ce sens depuis des années. Mais tous les éleveurs n’y ont pas encore accès. Jusqu'à ce que la mort nous sépare, dresse le portrait d'un couple de paysans installé dans le Lot-et-Garonne qui revendique le droit à une mort digne pour ses animaux.
Vidéo : Jusqu'à ce que la mort nous sépare (6:30)
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