Quand les arbres ont soif, la forêt brûle

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Depuis 2018, la forêt vosgienne est victime de la sécheresse et des canicules. Les arbres sèchent littéralement sur pied. Une conséquence du réchauffement climatique qui inquiète les pompiers car elle augmente le risque d’incendie. Face à cette situation, tous les acteurs de la forêt se préparent : quel que soit le scénario, le réchauffement climatique les obligera à s’adapter…

Des résineux atteint par l’épidémie de scolytes… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

Des résineux atteint par l’épidémie de scolytes… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

En 2020, l’Office national des Forêts a recensé 218 305 ha de forêt publique touchés par le dépérissement des arbres. En cause, le manque de pluie depuis plusieurs années, qui a fortement affaibli les arbres. Cette fragilité favorise la propagation des insectes ravageurs. Les forêts d’épicéas de nombreux pays européens sont affectées par l’épidémie de scolytes : France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Tchéquie, Pologne....

Au-delà de l’ampleur des dépérissements, c’est l’importance du nombre d’essences affectées qui inquiète : hêtre, sapin, mais aussi chêne ou pin. C’est la première fois que l'ONF constate un phénomène d’une telle importance.

Pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, tous les acteurs de la forêt tentent de trouver des solutions pour la protéger et lui permettre de s’adapter.

ARTE Reportage : France, quand les arbres ont soif, la forêt brûle (13’)

 

 

 

 

 

 

 

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Z
Probable qu'il est déjà trop tard surtout que la volonté politique de faire autrement n'est pas là et que la course au profit est toujours à l'ordre du jour!
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C
Oh! C'est un gros problème! Faudrait-il arroser à l'aide d'avions? Ça coûterait cher! Ce n'est pas facile de trouver une solution...
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B
Bien triste...
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F
Quelle tristesse !
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O
La forêt vosgienne a soif, moi aussi. Je sais bien qu'il ne faut pas toujours tout ramener à soi, néanmoins il ne faut jamais oublier de s'hydrater convenablement. Pour ma part j'ai prévu quelques excellentes bouteilles de Roederer brut (on me pardonnera cette publicité inoffensive). C'est en général du meilleur effet en cas de sécheresse prolongée.
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M
L'ONF aussi est en fin de vie, dans le prochain contrat 600 suppression de postes supplémentaires sont prévues alors que les effectifs ont déjà diminué de moitié depuis les 20 dernières années. Le but laisser la gestion de la forêt aux privés afin qu'ils puissent se remplir les poches encore vite avant qu'il ne reste rien de nos forêts.
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J
Il est évident que tout est lié ; réchauffement climatique, scolytes etc.. L'autre problème est la rentabilité. L'ONF, plutôt leur patron l'état, ne parle que de ça. Le marché du bois s'est écroulé. Les sous-traitants sont asphyxiés. Il faut couper toujours plus, prendre les grumes, laisser tout le reste sur place. Les chemins forestiers sont abîmés par des engins de tous calibres. Ils n'arrivent même pas à sortir tous les troncs qui s'accumulent en forêt. Actuellement, le spectacle de l'espace forestier est bien triste. Nous avons 3 années de sécheresse derrière nous et cet automne n'était guère arrosé. Tout cela est bien inquiétant.
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J
Oui déprimant. Mais il n’y a sûrement pas de solution simple. Il faut être modeste et ce sera une œuvre de longue haleine. En évitant les a priori et en se travaillant dur sur le sujet bien sûr.
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J
Replanter des essences plus adaptées aux conditions météorologiques semble être une solution ! Pour autant, laisser croître les espèces qui se régénèrent naturellement est probablement bien mieux encore : la question qui hante tout ceux qui se sentent concernés par cette problématique est "avons-nous encore le temps de changer le cours des choses ?". Tous les marqueurs sont au rouge... et les dirigeants continuent à regarder ailleurs !
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D
Tout est lié, l'élevage intensif, le réchauffement climatique, les incendies. A nous de changer notre comportement alimentaire !
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D
quelle solution ? en tous cas tout ce que je lis est déprimant
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