Reconfinement Acte 2/J 15
Les balades se suivent et ne se ressemblent jamais : confinement oblige, le circuit varie tant soit peu actuellement –ce sont les éventuelles ‘’rencontres’’ qui décident…- et puis, il y a la météo ! La lumière n’est jamais la même. Les couleurs changent au fil des heures, des jours… La course du temps, elle, se poursuit inexorablement !
Voilà plusieurs fois que je passe près d’un important troupeau de vaches allaitantes et, comme à chaque fois que je rencontre ces grands mammifères, mon cœur se serre : je sais l’horrible destinée qui est celle de ces placides animaux, formatés au cours des siècles et des millénaires dans le seul but de vivre et de mourir pour les humains ! Les vaches et leurs veaux ne savent pas ce qui les attend et c’est tant mieux : cela leur évite bien des tourments ! Voilà sans doute la principale différence entre les animaux et nous : l’avenir pour eux n’existe pas ! Le passé les marque durablement, leur enseigne quantité de choses comme la prudence ou la peur, autrement, leur seule préoccupation est l’instant présent ! Et, pour les vaches et leurs veaux, le présent se limite à manger, ruminer, se reposer, manger encore etc.
Carpe diem
Si le sort de ces animaux est évidemment peu enviable -en raison bien sûr de leur devenir- il est en revanche bien plus ‘’heureux’’ que celui d’un nombre sans cesse croissant de leurs congénères qui sont, leur vie durant, parqués dans des stabulations desquelles ils ne sortent que pour être chargés dans des camions qui les mèneront au terme de leur existence : à l’abattoir ! Bien entendu, si j’étais une vache, j’aimerai autant goûter à la (certes très relative) liberté qui est celle des bovins de ce pré…
Mais, voilà que je m’égare encore ! Le sujet du jour est tout autre même si, bien sûr, il concerne ces vaches : lors de mes divers passages, j’ai remarqué en effet, que plusieurs veaux collaient littéralement aux basques d’une mère ! La scène m’intriguait, j’y ai donc regardé de plus près et, vérification faite, il s’agissait bien à chaque fois de la même vache –la ‘’2352’’ !- que les jeunes semblaient tous avoir adopté telle une nounou bienveillante !
Je connaissais le phénomène de nurserie chez d’autres espèces particulièrement sociables (comme certains singes…) mais, je dois reconnaître que je ne l’avais jamais observé, qui plus est, tout près de chez moi et chez un animal chez qui je ne soupçonnais nullement cette vocation de ‘’gardienne d’enfants’’.
Séance tenante, la ‘’2352’’ fut donc rebaptisée ‘’la Cathie’’ –c’est tout de même plus joli qu’un numéro, non ?- en hommage à une de mes connaissances qui, elle aussi, est constamment entourée de gamins qui l’adorent…
En parfaite nourrice, ‘’la Cathie’’ laisse téter les veaux –ici, deux en même temps-même s’il ne s’agit pas de son propre rejeton… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)
Images de trois passages différents : à chaque fois, c’est ’la Cathie’’ qui assure le service à la garderie ! Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
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