Lors du confinement, il n’y a pas eu de répit pour le braconnage…

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Le confinement qu’a vécu la France, de la fin du mois de mars 2020 jusqu’au milieu du mois de mai, n’a hélas pas interrompu les activités de braconnage, comme l’explique la Fondation 30 Millions d’Amis…

https://dnl7t01l0fo05.cloudfront.net/wp-content/uploads/sites/2/2020/05/22154030/braconnage-oiseaux-confinement-1-1.jpgSource : Goupil Connexion

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur s’indigne : « En pleine crise sanitaire, certains profitent de leur temps libre, non pas pour écouter et découvrir les oiseaux mais pour leur tirer dessus. »

Même constat pour Pascal Orabi, chef de missions LPO France, qui explique avoir eu vent de tirs de nuit contre les oiseaux. Marie-Pierre Puech, vétérinaire et fondatrice de l’Hôpital Faune Sauvage, abonde aussi dans ce sens : « Dans l’Hérault, nous avons pris en charge une femelle reproductrice Faucon Pèlerin criblée de plombs. D’après l’analyse des blessures, les tirs ont eu lieu pendant le confinement. »

Certaines personnes mal intentionnées n’ont donc pas hésité à profiter de la crise pour s’adonner au braconnage. Heureusement, certains oiseaux retrouvés blessés ont pu être soignés ; ils seront prochainement relâchés dans leur milieu naturel. Marie-Pierre Puech poursuit : « Après trois semaines de soins, notre jeune Faucon Pélerin a finalement pu reprendre une allure d’oiseau en forme, ne demandant qu’une chose : repartir ! Malheureusement, un plomb restera en elle. Et même si cela ne devrait pas être son cas – le plomb étant enkysté – de nombreux oiseaux sont victimes de saturnisme. »

Il arrive que l’état de l’oiseau ne permette pas son retour à la nature. D’autres sont trop atteints pour survivre et doivent être euthanasiés. Mais le braconnage n’est hélas pas la seule cause de mortalité chez les rapaces. S’ajoutent les accidents, notamment par électrocution dans des lignes électriques, ou par empoisonnement en raison des pesticides utilisés.

La LPO s’inquiète : « Cette problématique affecte tous les rapaces rupestres et nécessite des actions d’information et de sensibilisation du grand public et des acteurs concernés. »

L’acte de braconnage est sévèrement puni en France : deux ans de prison et 150 000 euros d’amende. Malheureusement, les braconniers échappent encore assez régulièrement aux autorités.

The Holidog Times

 

 

 

 

 

 

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Publié dans Animaux, Centre de soins, Chasse

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Commenter cet article
M
Pendant le confinement le braconnage a été facilité les agents de l'Oncfs étant eux confinés.<br /> Il y a bien longtemps qu'il ni a plus de Raboliot en France. On braconne par plaisir ou pour gagner de l'argent mais plus personne ne chasse pour manger.
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D
Sans doute loin du Raboliot de Genevoix mais dans le passé il y eut de pauvres braconniers qui chassaient pour se nourrir sur les terres des puissants impitoyables aux terribles tableaux de chasse
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Z
Le plaisir de zigouiller en défiant la loi! Comme si les chasseurs ne suffisaient pas!
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K
Lamentable !!!
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C
quelle méchanceté ce braconnage. Je me demande quel plaisir ils ont de tuer en cachette. !!!!<br /> se faire un défit ? pas très malin. Bon après midi
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