Confinement J.7

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Lundi 23 mars. Moins 3° au réveil, la journée s’annonce bien ensoleillée mais, il y a toujours ce maudit vent d’Est qui pique et donne une impression encore plus glaciale… Je fais le tour du jardin et, outre un merle au sol qui traquait le ver de terre et qui s’envole à mon arrivée, il n’y a pas grand monde à cette heure matinale ! Malgré le froid, je décide néanmoins de rester un peu…

Grive musicienne au poste de chant. Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)Grive musicienne au poste de chant. Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

Grive musicienne au poste de chant. Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

Bien m’en a pris car, à peine installé au pied du poirier, un oiseau se pose un peu plus loin, au sommet d’un chêne. Je ne le distingue pas vraiment bien : il ne cesse de bouger, d’aller de branche en branche ! C’est une grive, ça j’en suis sûr mais, vu la distance, j’ai un peu de mal à l’identifier…

Comme je demeure immobile, l’oiseau ne se méfie pas et, coup de chance, fini par se poser dans un autre arbre plus près de mon poste d’affût ! Pas de doute, il s’agit d’une grive musicienne ce que la belle confirme rapidement en lançant ses notes claires et variées : j’adore ce chant que j’entends généralement en forêt ! Là, dans le jardin, c’est une première et je m’en réjouis véritablement.

Chant de la grive musicienne

Légèrement plus petite qu’un merle, la grive musicienne fréquente les bois et les bosquets mais également les prairies et les jardins pour y chercher sa nourriture qui est constituée, selon la saison, d’insectes, de vers, de petits escargots (qu’elle casse sur un caillou), de toutes sortes de baies ainsi que de graines : aussi arrive-t-il qu’on la voit autour des postes de nourrissages lorsque les temps sont vraiment durs…

Oiseau magnifique, la grive musicienne constitue également un « gibier » fort prisé dans certaines régions : ainsi, dans le Midi et dans les Ardennes, sous prétexte de « traditions » pour le moins stupides, elle continue à être piégée par des individus probablement hermétiques à cette forme beauté. Assis sur le vieux banc de bois, moi, je ne m’en lasse pas : l’espace de quelques minutes, grâce à cet admirable chant, j’en avais tout oublié, y compris le fléau de ce maudit virus qui sévit aveuglément ! Merci à toi jolie grive…

 

À suivre…

 

Et vous ? Comment vivez-vous ce confinement ? Racontez-nous !

 

 

 

 

 

 

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D
J'enrage et reviens sur le "gugusse"; même s'il a évité de dépasser la date du 15 mars, ce qui montre qu'il connaît la loi et pourrait se douter qu'elle est basée sur le bon sens et le respect de la nature, cet individu est un criminel; ne peut-on le trouver et lui enfoncer les informations concernant l'utilité des haies dans la gorge !!!
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D
Souvent en juin je crois l'entendre dans mon petit jardin de ville; je crois que c'est elle car elle descend claquer et manger des escargots; désormais grâce à l'enregistrement audio j'en serai sûre . et bravo à la coopération franco allemande, en particulier à la fille de Jacky...au si beau prénom !
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K
Quel bonheur !!<br /> C'est une jolie rencontre.<br /> Magnifique oiseau.
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Z
Une bien jolie rencontre ! Sans doute sait-elle aussi reconnaître les humains bienveillants! <br /> Quant aux co....... qui les piègent, je leur souhaite le pire!
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J
Un gugusse a rasé une grande partie d'une haie avant le confinement. Elle se situe à 100m de mon jardin. Je récupère tous les branches et les broie. C'est un excellent engrais pour mes fraisiers et framboisiers. Ma fille termine sa dernière année d'internat à l'hôpital de Freiburg en Allemagne. Ils accueillent actuellement des malades du coronavirus de Mulhouse. Elle s'est portée volontaires pour les soigner. C'est un bel exemple de collaboration franco-allemande.
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J
Bon, je ne vais pas féliciter ton "gugusse" qui, a priori n’a pas lu ma publication du 14 mars dernier (Rappel : ‘’Entre le 15 mars et le 31 juillet, il est interdit de tailler les haies »). En revanche, bravo pour la spontanéité de ta réaction : voilà non seulement un recyclage intelligent mais, de plus, cela évite que le "gugusse" en question de brûle tout bonnement les branchages en question ! A la campagne, cela arrive hélas très souvent encore…<br /> Bravo également à Mathilde qui s’est engagée sur une voie qui n’est pas simple et qui se dévoue pour autrui ! Espérons que l’actuelle prise de conscience d’une partie de la population quant à l’importance de nos acteurs de la santé ne retombe pas aussi vite dans l’oubli lorsque le calme sera revenu
S
Joli moment de poésie !
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J
Merci Stéphane : c'est bref et concis mais c'est surtout sympathique !
S
Quelle chance d'avoir pu observer et écouter la grive musicienne ! Chez moi, en banlieue strasbourgeoise, elle se fait rare, on l'a eu une fois toute une journée et on ne l'a plus revue.On a plutôt des grives litornes, et un jour, on a eu une grive draine qui criait au sommet d'un arbre à 7 h du matin et qui nous avait sortis du lit pour regarder quel oiseau émettait ce cri.<br /> Sinon, c'est toujours le train-train quotidien, avec une grosse inquiétude pour mon fils qui, en tant que bénévole de la protection civile, va dans Paris ce soir pour aider et nourrir les sans abris.
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J
Bonjour Sylvie,<br /> Comme mon attention est actuellement –et pour cause…- bien davantage focalisée sur le jardin, je découvre bien des choses étonnantes ! Comme quoi, on n’a jamais fait le tour et c’est tant mieux !<br /> Je suis bien sûr très admiratif et reconnaissant à tous ces bénévoles qui, à l’image de votre fils, s’engagent aux côtés de toutes ces associations et fondations qui viennent en aide aux plus déshérités : personnellement, je ne fais aucune différence entre les animaux humains ou non humains ! Comme aimait à le dire Lamartine : ‘’On n’a qu’un cœur… ‘’. Je vous laisse finir !