La violence, raison d’être des exploiteurs du vivant
Une fois de plus, la loi des lobbies, c’est-à-dire celle des menaces verbales et physiques restant impunies par un État qui leur est totalement soumis, est la seule loi s’appliquant sur le sol français.
Ça s’est passé à Calais. Il ne s’agit pas, pour le coup, des traditionnels gazages et tabassages de migrants commandités par la place Beauvau afin de contenter le monarque-président à la tête du pays, mais d’une nouvelle mise en lumière des valeurs que partagent les mondes de la chasse et de l’élevage, auxquels se sont même associés des syndicats de bouchers-charcutiers : la violence, l’irrespect et la remise en cause des libertés fondamentales d’autrui si ce dernier considère que la torture d’êtres sensibles dans un objectif ludique ou pécuniaire se révèle immoral et dégradant.
Qu’est-ce qui met donc en ébullition ce petit monde de la maltraitance et de l’exploitation dans le nord de la France ? Un festival vegan qui devait se tenir à Calais le 8 septembre. Festival où, horreur suprême et danger extrême, on allait trouver, pêle-mêle, des stands d’information, des cours de cuisine à base de produits végétaux, des vendeurs de vêtements et cosmétiques, des espaces pour enfants, et surtout l’idée qu’il est plus humain et plus éthique d’aimer et respecter les animaux plutôt que de leur faire la guerre le dimanche dans les bosquets ou de les détenir dans des conditions dégradantes avant de les envoyer se faire trancher la carotide dans les abattoirs…
David Joly - Vice-président de la Convention Vie et Nature
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