L’étonnante stratégie du Lézard pour échapper aux prédateurs !
Qui n’a jamais croisé le chemin d’un lézard à la queue amputée ? C’est une scène relativement courante dont voici l’explication ! Exemple d’une remarquable adaptation du monde animal à son environnement…
L’autotomie –c’est ainsi que se nomme ce phénomène pour le moins insolite- est la capacité dont disposent certains animaux comme les lézards, de perdre volontairement une partie de leur corps : il s’agit en fait d’un réflexe nerveux spécifique de l'animal qui agit sur un muscle particulier !
« Il s'agit d'une stratégie de défense consistant à abandonner volontairement une partie non vitale de son corps (en général la queue, mais parfois un membre, de la peau…) afin d'échapper à un prédateur. La perte se produit soit lorsque la partie du corps est déjà prise par le prédateur (il s'agit alors de se libérer pour fuir) soit avant une attaque afin de créer une diversion (autotomie). En général le membre abandonné reste agité de mouvements réflexes grâce aux ganglions nerveux présents, et ce jusqu'à plus d'une heure, donnant une illusion de vie et occupant le prédateur » (Source : Wikipédia).
Le cas des lézards est probablement le plus connu. Mais, d’autres invertébrés ont les mêmes prédispositions de même que certains insectes et reptiles (comme les mygales, les sauterelles, les phasmes, les salamandres, les orvets…). Parmi les crustacés, les crabes, homards et autres crevettes sont capables de se séparer mécaniquement de leur membre ou de le sectionner eux-mêmes en cas de capture à l’aide de leurs pinces…
Certains rongeurs (souris à abajoues, octodons degus, chinchillas, gerbilles de Mongolie, lérots, muscardins) sont également capables de perdre une partie de leur queue, ou de la peau qui recouvre celle-ci ! La souris épineuse africaine aux poils piquants, du genre Acomys, régénère très rapidement sa peau, sans trace de tissu cicatriciel, lorsqu’elle est agrippée par ses prédateurs.
Mais, revenons à notre lézard. Pas de doute : celui-ci l’a échappé belle ! Sa queue a pu se détacher aux tiers de sa longueur, par contraction des muscles, car ses vertèbres ne sont pas attachées les unes aux autres. Après arrachage, le morceau de queue s'agite en tous sens ce qui occupe un bref instant le prédateur, laissant au lézard le temps de fuir… Fort heureusement pour l’infortuné, la queue repousse ! Elle sera certes moins belle mais, c’est toujours ça ! Mais, attention : cette autotomie n’est généralement réalisable qu’une seule fois : mieux vaut donc éviter les embûches et rester prudent…
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