Steve, l’oiseau qui cause des soucis à la police
Un drôle d’oiseau s’amuse à se positionner devant les caméras de vidéosurveillance de la ville de Gloucester, en Angleterre. Il perturbe les policiers dans leur travail de surveillance. Vrai phénomène depuis une semaine, la mésange a été baptisée Steve par les officiers.
En plus d’être mignonne, il semblerait que cette mésange bleue soit drôle. Depuis maintenant une semaine, la police de Gloucester, situé dans le sud-est de l’Angleterre, est à la recherche de cette petite bête. Elle est décrite par les policiers comme « très petite, de forme assez ronde, avec un plumage bleu et jaune », peut-on lire dans le quotidien britannique The Telegraph. La police lui a trouvé un nom : Steve. Alors pourquoi un oiseau est-il recherché par la police ? Qu’a-t-il fait d’illégal ?
En vérité, pas grand-chose. Le seul défaut de Steve c’est qu’il est narcissique. La mésange bleue a pris goût aux caméras de vidéosurveillance. Et en se positionnant devant, elle cache la visibilité des policiers. « Il doit aimer son reflet dans l’objectif », suppose un officier dans la presse anglo-saxonne. Et rien ne l’arrête !
Protège son territoire
La semaine dernière, la mésange bleue s’est précipitée vers une caméra, située au-dessus d’un distributeur de billets. Le jour suivant, Steve a collé son bec sur l’objectif d’une autre caméra. Et lundi, rebelote ! L’oiseau s’est fait remarquer en regardant dans une caméra de vidéosurveillance.
« Il se colle à chaque objectif. Du coup, on ne peut plus surveiller les rues correctement. Et en plus, il est tellement proche de l’objectif, qu’il est flou. » Les mésanges bleues picorent souvent leurs propres reflets dans les vitres en croyant qu’un autre oiseau s’immisce sur leur territoire. De cette manière, ils tentent désespérément de le chasser, mais évidemment sans succès…
De leur côté, les policiers ne manquent pas d’humour. Sur le réseau social Twitter, ils postent même les photos du suspect à plumes, dans le but, pourquoi pas, d’obtenir des informations sur l’identité et les mouvements du sujet photographié.
L’Editton du SOIR/LUCY EMBARK (06.02.2018)