Abandons, Chevaux, poneys et ânes ne sont pas épargnés !

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Chaque année, ils sont des centaines de chevaux, poneys ou ânes à se retrouver à la rue. Trop de personnes acquièrent un équidé pour assouvir un rêve ou céder à un caprice, sans mesurer la longévité de l’animal et l’investissement financier et humain que son entretien requiert. Des décisions impulsives qui conduiront bien souvent ces animaux à être abandonnés, et livrés à un destin incertain.

Des scénarios qui se succèdent et qui se ressemblent…

Confrontés à la maladie, à un drame familial ou une perte d’emploi, certains propriétaires de chevaux, d’ânes ou poneys doivent trouver des solutions pour assurer un avenir pérenne au fidèle destrier du foyer. Cette décision est bien souvent un crève-cœur pour ces personnes véritablement attachées à leur compagnon de vie, acteur principal d’un film de souvenirs.

Pour d’autres en revanche, il s’agit simplement de se débarrasser d’une monture devenue encombrante. Franchissant les barres et fossés, dansant sur des pistes de sables blancs, défiant les règles du temps ou encore sillonnant les sentiers, chevaux et baudets reçoivent toute la considération de leurs propriétaires. Puis, vient le temps des blessures ou de la vingtaine. Vingt ans, l’aube de la vie pour un humain, l’aperçu du crépuscule pour un cheval. Devenus « inutilisables », Jolly Jumper, Tornado et les autres ont perdu de leur superbe et sont désormais encombrants. Bien qu’ils dussent être redevables de la générosité offerte par leur monture pendant des années, nombreux sont les propriétaires, particuliers ou professionnels, qui se montrent sans scrupules. Le numéro de téléphone est composé, l’appel a abouti, le camion funeste est déjà là. Transaction faite, voilà le propriétaire enrichi de quelques centaines d’euros et débarrassé discrètement de nos amis, désormais en route vers les portes de l’abattoir après des années de bons et loyaux services, laissant place à leurs successeurs, jeunes et fringants.

Puis, il y a ceux qui sont à la vue de tous et pourtant oubliés, laissés sans soins, sans attention et sans nourriture. Shetlands attachés sur un parking, chevaux de trait divagants sur les routes, ânes isolés au fond d’un pré, de toutes races et de toutes tailles, ces équidés sont abandonnés à leur triste sort, car leurs propriétaires ne souhaitent plus s’en occuper.

Des associations équines saturées…

« Il n’y a pas une semaine où nous ne recevons pas des demandes de prise en charge de chevaux ou poneys. Évidemment, il s’agit la plupart du temps d’équidés âgés, blessés ou encore ayant des problèmes comportementaux. La relation avec un équidé ne doit pas se limiter à son utilisation. Tout propriétaire se doit de prévoir une retraite descente pour celui-ci, qu’elle survienne précocement ou non. On n’aime pas un cheval pour ce qu’il fait, mais pour ce qu’il est ! » Marine Marge, directrice technique du Refuge Équin de Terre Plaine (89)

 

Les associations équines tirent la sonnette d’alarme face au nombre d’abandons de chevaux, poneys, ânes ou mulets qui augmente continuellement. Manquant de moyens humains et financiers, de nombreux refuges équins ne peuvent plus pousser les murs et offrir une chance à ces laissés-pour-compte. 

Adada vient en aide aux ânes sauvés de Gaza

Alors qu’ils devaient être vendus en Chine pour leur peau, de nombreux ânes en provenance de Gaza ont pu être sauvés de ce trafic sordide, début janvier 2022. L’association ADADA (63), spécialisée dans la prise en charge des ânes, a été contactée et a su répondre présente pour organiser un sauvetage hors normes, à près de 3 100 km. Une dizaine de ces ânes ont ainsi pu être pris en charge au refuge…

Défense de l’Animal *

 

*Défense de l’Animal est une confédération nationale regroupant 270 associations et refuges partageant des valeurs communes pour la défense des animaux. Fondée en 1928 et reconnue d’utilité publique, l’association Défense de l’Animal fédère le plus important réseau français de protection des animaux, présent dans 97 départements métropolitains et ultramarins. Chaque jour, partout en France, notre réseau nourrit et soigne plus de 30 000 animaux abandonnés, trouvés errants ou maltraités.

Soutenez les refuges pour ânes, chevaux, poneys membres de Défense de l’Animal

Plusieurs refuges membres de Défense de l’Animal, à l’image de l’association CHEVAL (30), l’Oeuvre de Pech Petit (29), la Ligue de Protection du cheval (75), le Refuge Équin de Terre Plaine (89) ou encore l’association ADADA (63), se sont spécialisés dans la prise en charge et le sauvetage de chevaux, poneys et ânes ! Un travail titanesque mais indispensable au regard du nombre de sollicitations reçues quotidiennement pour protéger ces animaux si particulier !

 

 

 

 

 

 

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Z
Inhumains humains ! Il n'y a pas une catégorie d'animaux qui soit épargnée !
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B
C'est triste et malheureux...<br /> Je connais l' Association Adada
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D
Triste très triste mais comment s'étonner; depuis plusieurs décennies on a encouragé les citoyens à devenir irresponsables, consuméristes même au nouveau des loisirs et égocentriques .
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J
L’appât du gain, la vanité, le besoin de figurer sur une monture, de se donner un statut, une image d’apparat …Lorsque ces notions passent devant le véritable amour pour l’animal, la dérive commence et se termine comme bien décrite dans cet article. L’animal devient un objet, une chose, un moyen, un outil ! Il faudrait les aimer pour de vrai avant tout !
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