Au cabaret des oiseaux

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Aujourd’hui, Julien et sa Minute Nature, nous font découvrir une plante typique des friches : la Cardère sauvage, également appelée Cabaret des oiseaux ou Bonnetier sauvage…

La Cardère sauvage (Dipsacus fullonum ou Dipsacus sylvestris) est une plante bisannuelle fréquente les lieux calcaires et incultes des terrains vagues. Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

La Cardère sauvage (Dipsacus fullonum ou Dipsacus sylvestris) est une plante bisannuelle fréquente les lieux calcaires et incultes des terrains vagues. Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

La cardère est un véritable spectacle avec sa haute taille et ses fruits aux apparences de chardons. Cette sauvageonne ne dépare pas les massifs où elle attire une multitude d'insectes et d'oiseaux grâce à ses feuilles engainantes qui retiennent l'eau.

 

Bisannuelle, elle élabore une rosette de feuilles oblongues et persistantes, puis la seconde année, une très longue tige florale (qui peut parfois dépasser 2 m de hauteur). Autour de celle-ci, les feuilles, rugueuses, lancéolées, sont incurvées et soudées. Elles forment ainsi des coupes qui retiennent les gouttelettes (celles de la rosée ou de la pluie). Un réservoir naturel qui peut retenir l'eau de pluie. Il est fréquenté par les insectes et nombre d'oiseaux, notamment des chardonnerets. Ce qui a valu à la cardère une kyrielle de surnoms souvent poétiques : « cabaret des oiseaux », « lavoir de Vénus »…

Les fleurs apparaissent la deuxième année. La cardère n'est pas un chardon (elle appartient à la même famille que les scabieuses, celles des Dispacées), bien que leurs fleurs se ressemblent beaucoup. Ovoïdes et assez grosses, elles sont entourées d'une collerette de longues bractées rigides. Les petites fleurs lilas s'épanouissent en juillet-août, en couronnes régulières.

Les cardères sauvages apportent une jolie touche sauvageonne aux massifs, talus et prairies où elle peut être joliment accompagnée de graminées diverses (fétuques, carex…), mais aussi de diverses vivaces : gaura, verveine de Buenos Aires, crocosmia…

Vidéo : Au cabaret des oiseaux (N° 168) 4 :41

 

 

 

 

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J
C'est vrai que La Hulotte avait fait une belle animation sur cette plante, sur deux numéros (61 et 62 - 1988/89).
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Z
Quel dommage de voir ces plantes disparaître ! je vais me renseigner pour une adoption!
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J
Qui sait : peut-être que La Hulotte en a encore en stock !
J
Contrairement à la Cardère sauvage, la Cardère cultivée a peu à peu disparue des cultures et des jardins particuliers avec l'arrivée des machines à lainer. Aujourd'hui, il est rare d'en croiser des descendants spontanés et l’espèce est probablement destinée à disparaître (il est encore possible de trouver des graines sur la toile, grâce à l'opération "Sauvez la cardère cultivée" lancée par la revue "La Hulotte" : n'hésitez pas à l'adopter).
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S
On en a au jardin !
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D
joli terme
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