Très prisée palombe…
La palombe (l’autre nom du pigeon ramier) est le plus grand des pigeons d'Europe, il est nettement plus grand et plus trapu que les autres membres de l’espèce. En vol, une ligne blanche traversant le milieu de l'aile devient bien visible. Son bec est légèrement crochu (à la différence avec les autres pigeons européens) : ce bec est fait pour déchirer les feuilles…
Fréquemment observé dans les parcs et les jardins, le ramier est plus farouche que le biset et s'envole à distance. De grandes troupes se forment à l'automne et en hiver. Craintif en raison la chasse intense qui lui est faite comme oiseau gibier notamment dans le sud-ouest lors des passages migratoires (lire ci-dessous), le ramier est bien plus confiant en ville, où on peut le voir déambuler sur les pelouses des parcs.
Ses goûts éclectiques en ce qui concerne la nourriture, le perchoir et le lieu de nidification lui permettent de s'adapter très rapidement. Le ramier est un visiteur fréquent et familier des jardins, se nourrissant principalement à terre dans les pelouses, près des mangeoires, où il ramasse les graines ou les noisettes tombées. Au printemps, il lui arrive de fourrager dans le feuillage, où il se nourrit de bourgeons et de fleurs.
Leur bec fait office de paille : les columbidés enfoncent le bec dans l'eau et aspirent, alors que les autres oiseaux le redressent à chaque gorgée pour avaler. Le pigeon ramier construit son nid et couve même au milieu de l'hiver, bien que la période principale de couvaison reste de juin à septembre. Le ramier nourrit ses petits avec le « lait de pigeon », production du jabot riche en protéines et en graisse, ce qui lui permet de se reproduire en toutes saisons. La plupart des autres oiseaux des parcs et des jardins alimentent leurs petits avec des insectes saisonniers…
Source : Oiseau-libre.net
La folie de la chasse à la palombe
Chaque année, c’est quasiment le même rituel : dans le sud-ouest, notamment dans le Médoc, les chasseurs se préparent à accueillir les pigeons ramiers… avec des volées de plomb : c’est leur manière très particulière de montrer combien ils "aiment" ces oiseaux ! Tout est bon, ici, on chasse en palombière (au filet ou au fusil avec des appelants vivants), à l’affût, à poste fixe, au vol (sur les cols pyrénéens), avec des pantières (filets verticaux)… et ce sont chaque année quelques centaines de milliers d’oiseaux qui sont ainsi abattus lors des passages migratoires ! Un carnage…
Depuis plus de 30 ans, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, va "au front" pour dénoncer ce scandale ce qui donne régulièrement lieu à des affrontements entre chasseurs et protecteurs des oiseaux… sous le regard impassible des "forces de l’ordre" !
A Amiens, fort heureusement, aucune quelconque violence de ce genre : dans le jardinet de Dominique et sous l’œil du brave Félix, "un épagneul breton 100% antichasse" comme aime à le rappeler sa maîtresse, les pigeons ramiers sont au contraire les bienvenus ! J’ai pu le vérifier de visu…
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