De part et d’autre de la mangeoire…
Malgré quelques belles journées douces et ensoleillées, les températures restent encore frisquettes dans l’Est et, du coup, les mangeoires continuent à être bien fréquentées… Voici quelques instantanés saisis par René !
Le Rougequeue noir est un oiseau assez peu farouche mais qui fréquente rarement les mangeoires car, insectivore, il est absent en hiver. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu'il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Son chant contribue à l'ambiance sonore des villages ruraux au printemps.
On le repère à ses cris et à son chant lorsqu'il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Son chant contribue à l'ambiance sonore des villages ruraux au printemps (écoutez ci-dessous).
L'oiseau est le plus souvent vu perché sur un support dégagé (piquet, fil, buisson, branche basse d'un arbre) d'où il surveille le sol alentour pour repérer ses proies sur lesquels il fond d'un vol direct. Au sol, il se déplace en sautillant. À toute occasion, il agite nerveusement la queue verticalement d'un curieux mouvement mécanique. Lorsqu'il est inquiété, il s'envole d'un vol aisé et direct vers un refuge, arbre, bâtiment ou rocher.
Il n'est pas grégaire, mais au moment des passages, de petits groupes, le plus souvent moins de 10 individus, peuvent être observés dans les endroits favorables. En saison de reproduction, les groupes les plus importants sont les groupes familiaux…
Suite au commentaire ci-dessous, voici une p’tite photo à propos du retour des rougequeues au bain… Un rituel qui dure relativement longtemps… Que du bonheur à regarder !
Erika