Reconfinement Acte 2/J 22
La météo bien maussade des derniers jours mais somme toute ‘’de saison’’, est idéale pour se plonger dans les livres et en apprendre un peu plus sur les plantes qui nous entourent…
Les fruits de l’aubépine sont mûrs. Ils ont la forme d’un petit tonnelet de couleur rouge : on les appelle des cenelles. Ils font partis des fruits comestibles de la haie... Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)
A propos de l’aubépine dont les rouges cenelles illuminent actuellement les haies et les buissons, Didier Colin dans son Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes (Hachette Livre, 2000) écrit : "L'aubépine, ou littéralement, l'épine blanche, était couramment utilisée par nos ancêtres les Gaulois pour calmer les palpitations et combattre l'insomnie. En Grèce, sa blancheur immaculée en fit une représentation de l'amour pur, fidèle, sincère des futurs mariés, à qui l'on offrait des branches, des rameaux ou des bouquets d'aubépine. Plus tard, c'est pour consacrer la naissance d'un enfant que les Romains en paraient le berceau du nouveau-né. Enfin, les Chrétiens virent dans cet arbuste le symbole de la pureté qu'ils attribuaient au Christ et à la Vierge. Ainsi, l'aubépine eut toujours bonne réputation, des effets bénéfiques et protecteurs. En rêver ou en voir inopinément est donc un signe de protection providentielle, de bienfait, de soulagement, de naissance ou de mariage heureux."
Quant à Diana Cooper (Guide des archanges dans le monde animal (2007), elle note : ‘’Ce ne sont peut-être pas les plus beaux arbres : ils portent des épines et sont souvent en broussailles, mais je les aime. Ce sont des vaillants protecteurs : S'ils poussent autour de votre maison, ils vous protégeront ainsi que votre maison. Lorsqu'ils forment des haies, ils protègent les animaux et l'espace qu'ils entourent. Quand vous vous accordez à ces arbres, vous ressentez leur amour, ainsi que leur force et leur valeur…’’
Vous savez donc ce qui vous reste à faire si vous avez la chance d’avoir un jardin…
Autre chose : merci à Jean qui m’envoie de temps en temps des articles de presse glanés dans les journaux locaux dont celui-ci (lire ci-dessous) qui revient sur les dérogations accordées aux chasseurs en période de confinement ! Voilà qui ne va pas contribuer à redorer l’image de nos vaillants ‘’écologistes’’… Mais, lisez plutôt !
La préfecture de l’Oise interdit la chasse à Grandru et Morienval après la découverte d’un repas collectif et d’un bar ouvert... sans masque
Suite à des manquements qualifiés de « graves » aux règles sanitaires, la préfète de l’Oise a décidé de supprimer la dérogation au confinement accordée aux chasseurs de Grandru et Morienval.
La dérogation ne permet pas les repas de chasse. Cela n’a pas été le cas, dans l’Oise, le week-end dernier, à Grandrû et Morienval. Photo d’archives : Pascal Bonnière/La Voix du Nord
L’affaire va refaire parler de l’autorisation partielle de la chasse en pleine période de confinement. Le cabinet de la préfète de l’Oise, Corinne Orzechowski, annonce, ce mercredi, la décision de cette dernière d’annuler dans deux villages, Grandru, près de Noyon, et Morienval, dans le sud du département, la dérogation autorisant la pratique de la chasse pour réguler les espèces sauvages. En cause : des constats de « manquements graves », selon la préfecture, établis le samedi 14 novembre par des inspecteurs de l’Office français de la biodiversité (OFB).
« Ces derniers ont constaté, à l’occasion de contrôles dans les territoires de chasse, des regroupements avec repas collectifs et bar ouvert avec distribution d’alcool, sans respect des mesures barrières et notamment de l’obligation du port du masque, pointe le cabinet de la représentante de l’État, qui avait permis la pratique partielle de la chasse via un arrêté du 6 novembre. Le président de la Fédération des chasseurs de l’Oise avait été prévenu que les dispositions feraient l’objet de nombreux contrôles par la gendarmerie nationale et l’OFB ». La préfecture ajoute : « Il sera désormais interdit de pratiquer tout type de chasse », dans les deux communes concernées, et annonce des contrôles spécifiques. « Tout manquement constaté exposera à des sanctions ».
Une décision « disproportionnée » selon le président des chasseurs
Le président de la Fédération des Chasseurs de l’Oise, Guy Harlé d’Ophove, estime cette décision « disproportionnée » : « C’est vrai que quelques-uns n’ont pas respecté les règles, mais pourquoi punir l’ensemble des chasseurs sans distinction ? Il aurait fallu donner des amendes sévères aux contrevenants, une mesure que nous soutenons, plaide-t-il. La sanction collective n’est pas adaptée, d’autant que notre fédération joue le jeu à fond. » Le responsable, qui déplore avoir été « mis devant le fait accompli », entend s’entretenir ce jour avec la préfecture : « L’interdiction, décidée sans concertation, pose un autre problème dans ces deux secteurs, celui des dégâts agricoles et forestiers suite à l’arrêt de la régulation. Qui va en payer les conséquences ? »
Stephane Lebarber/Le Courrier Picard (18.11.2020)
Si vous avez apprécié cette publication,
partagez-là avec vos amis et connaissances !
Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,
Abonnez-vous !
C’est simple et, naturellement, gratuit !