Deux aigles de Bonelli abattus dans le Gers et les Landes

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Deux jeunes aigles de Bonelli, nés au printemps 2019, ont été dernièrement abattus dans le Gers et les Landes. La préfecture de la région Occitanie dénonce ces actes qui portent atteinte aux efforts importants mis en œuvre pour la préservation de cette espèce menacée…

 L’Aigle de Bonelli est une espèce sédentaire dont chaque couple occupe un même domaine vital qui lui est nécessaire pour se nourrir, se reproduire et se reposer au cours du temps. Photo : Sylvain Cordier

La préfecture de la région Occitanie dénonce fermement l'abattage de deux jeunes aigles de Bonelli, dans le Gers et les Landes : ces actes sont passibles de deux ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende. Un aigle a été retrouvé à Coudures (sud des Landes), l'autre à Barcelonne-du-Gers (Gers). Les faits datent de novembre dernier, mais n'ont été révélés que ce mardi par la préfecture de la région Occitanie.

Ces deux aigles, nés au printemps 2019 dans le Gard et l'Hérault, ont fini leur vie dans le Sud-Ouest en pleine période de chasse, à proximité de palombières. Les autopsies pratiquées ont relevé la présence de nombreux plombs chez les deux oiseaux. Ces actes malveillants "portent un coup aux efforts humains et financiers mis en oeuvre pour la préservation de l'Aigle de Bonelli en France par de nombreux partenaires public, privés et associatifs", dit la préfecture d'Occitanie dans un communiqué.

Un des rapaces les plus menacés de France

38 couples d'aigles de Bonelli ont été recensés l'an dernier en France. Ces aigles sont présents dans le pourtour méditerranéen des Pyrénées-Orientales, dans le Var et l'Ardèche. Jeunes, ils partent parfois explorer d'autres régions, et notamment le Sud-Ouest de la France. L'aigle de Bonelli demeure un des rapaces les plus menacés de France. Cette espèce bénéficie d'un Plan national d'actions piloté par l'Etat et le Conservatoire d'espaces naturels du Languedoc-Roussillon. Les partenaires de ce plan en appellent à la responsabilité de chacun.

 

Jeanne-Marie Marco, France Bleu Occitanie (18.02.2020)

 

 

 

 

 

 

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Publié dans Animaux, Chasse

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J
Il n'y aura probablement aucune condamnation pour ces actes ignobles et stupides et c'est évidemment une nouvelle victoire pour les imbéciles qui en sont à l'origine... Il faudra bien pourtant qu'un jour tout cela se paye !
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D
affreux, injuste! amitiés au blog!
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J
Merci Danielle, malgré mon silence, je pense souvent à toi et à ton calvaire quotidien...
Z
Ces pervers de la gâchette resteront impunis je crains! . Et leur espèce, elle , est protégée par nos politiciens qui leur font cadeau sur cadeau !
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D
Ils ne sont hélas qu'un des avatars de l'Humain d'aujourd'hui dans nos pays dits évolués: on nous a laissés croire que nous avons tous les droits, que l'essentiel est pour chacun d'être heureux en obéissant à toutes ses envies !!!! Décadence sociétale, environnementale, morale, culturelle, intellectuelle......!!!!
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D
Oui c'est signé, dire encore une fois ce que nous disons si souvent ici au gré des méfaits de chasseurs: quand ils ont cette pulsion de mort, rien ne peut les empêcher de tirer sur quoi ou qui que ce soit qui bouge; c'est très grave !
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D
Cela semble signé... Des sanctions sont à prendre !
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J
C'est tout simple.