Permaculture urbaine : l’incroyable jardin de Joseph Chauffrey

Qui a dit que l’agriculture en ville était une utopie ?

Avec une parcelle de seulement 150 m2, Joseph Chauffrey est devenu autonome en légume et a laissé se développer une biodiversité abondante.

Dans cette vidéo, Joseph présente quelques grands principes de la permaculture et explique ses convictions : « Des alternatives sont possibles pour produire autrement ; pour produire beaucoup mais localement, durablement, et en visant une amélioration globale du milieu. »

Comments

[Michèle C.]

Jardinière amateure depuis 25 ans, cela m'étonne toujours quand on me parle d'autonomie sur 1 are ou 2.... :-\

Cela signifie que sa production suffit pour manger deux repas par jour pendant les 365 jours d'une année entière... Même pour 1 personne, cela me laisse vraiment sceptique !

Moi je n'y arrive pas, mais bon, peut-être que je m'y prends vraiment mal !

Allez, on n'a jamais fini de chercher, et de progresser ! :-)

[Denis]

En regardant cette vidéo il m'est revenu en mémoire tous les souvenirs de votre jardin de Rauwiller avec comme dénominateurs communs, cités pêle-mêle : harmonie, efficacité, beauté, intelligence, ingéniosité, respect, patience, espoir.
Si j'ai terminé sur la note "espoir" c'est en lien direct avec tes article précédents sur les "planéto-destructeurs" que tu dénonces si souvent.
Espoir, en me disant que face à l'effet rouleau-compresseur des stérilisateurs de la terre (lutte du pot de terre contre le pot de fer) il subsistera toujours quelques résistants, cousins de Robinson Crusoé, de Robin des bois, de Don-Quichotte qui malgré l'adversité conserveront toujours au fond de leurs poches une poignée de graines qui nous sauveront demain…
De tels projets suscitent mon admiration en raison de leur efficacité: dix doigts, un bel esprit, de l'enthousiasme, du travail certes, mais jamais de destruction, avec à l'arrivée une parcelle de paradis.
Sans être croyant je sais faire la différence entre ce paradis-là et celui que nous promettent les multinationales de l'agro-alimentaire avec leurs produits lisses, calibrés, standardisés, pollués à mort…

Denis

[Jean-Louis]

"La permaculture est bien adaptée à de petites surfaces, propose des solutions low tech, mais reposant sur une observation attentive du milieu et une connaissance poussée du fonctionnement du vivant.
Elle favorise l’émergence d’une société solidaire et décentralisée."

Ferme biologique du Bec Hellouin ( http://www.fermedubec.com/permaculture.aspx )