Un perroquet maltraité sauvé par la police, son propriétaire poursuivi pour « acte de cruauté »

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Un perroquet a été récupéré par les forces de l’ordre en mauvais état, à Paris. L’animal domestique était détenu en captivité, enfermé en cage et contraint de porter une imposante collerette. Il a été récupéré par l’association Stéphane Lamart, qui a porté plainte contre son propriétaire mardi 25 février.

Chouchou, un perroquet victime de maltraitance à Paris. Photo : Association Stéphane Lamart (Cliquez pour agrandir)

Un petit perroquet a été retrouvé par les forces de l’ordre alors qu’il se trouvait enfermé en cage dans le débarras d’un local d’entreprise, dans le 19e arrondissement de Paris. Une plainte a été déposée par l’association de défense des animaux Stéphane Lamart, qui dénonce les mauvais traitements qui ont été subis par l’animal domestique prénommé Chouchou, relate Le Parisien.

Le cacatoès retenu en captivité se mutilait et arrachait son plumage avec son bec. Il pesait moins de 300 grammes et se trouvait «en dépression» lorsqu’il a été récupéré, rapporte le quotidien local. Une collerette de couleur or entourait son cou et le gênait également. Son propriétaire, un octogénaire qui gère également l’entreprise, a finalement confié le perroquet à l’association, qui a porté plainte contre lui mardi 25 février.

Immédiatement pris en charge par l’association

Une personne témoin a contacté l’association «Perroquets en détresse», installée en Vendée, pour dénoncer les conditions de vie du cacatoès, mercredi 19 février. L’association Stéphane Lamart a été appelée et celle-ci a prévenu les forces de l’ordre, qui se sont déplacées aux locaux de l’entreprise. L’oiseau, retrouvé en mauvais état, a alors été confié au directeur de la structure associative qui l’a immédiatement transporté chez le vétérinaire, rapporte Le Parisien.

Le propriétaire a été convoqué au commissariat du XVIIIe arrondissement de la capitale, mardi 25 février, afin de signer le «contrat dabandon» de Chouchou, a expliqué l’octogénaire, qui s’est dit «sous pression» pour le faire. Il est actuellement poursuivi pour «acte de cruauté». Le petit perroquet, quant à lui, devrait être placé en famille daccueil.

 

Ouest-France (27.02.2020)

 

 

 

 

 

 

Si vous avez apprécié cette publication,

partagez-là avec vos amis et connaissances !

Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,

Abonnez-vous !

C’est simple et, naturellement, gratuit !

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
Pauvre bête<br /> La seule consolation c'est qu'il est pris en charge <br /> C'est ignoble
Répondre
J
Félicitations à la personne qui a contacté l'association.
Répondre
K
Pauvre petit perroquet... victime de cruauté...<br /> Il est sauvé et c'est tant mieux
Répondre
D
On se demande POURQUOI des individus font ça....on sait que le profit mène à toutes les vilenies et cruautés mais là ???? Un imbécile teinté de sadique sans doute...encouragé par le laxisme concernant les animaux !!! Enfin il est sauvé; nous aimerions avoir de ses nouvelles par la suite, ti pépère ! Et qu'enfin des contrôles sévères à la source permettent d'éviter la capture, le transport et la détention ! On sait Jean-Louis que ton coeur est grand ouvert à toutes les détresses mais celle-là a dû te toucher particulièrement ...et Jaco aura eu un surcroît de "grosbecs" !?
Répondre
F
Oui c'est bien le terme qui convient : "acte de cruauté". Et on se demande bien ce que faisait ce perroquet dans le débarras d'un local d'entreprise. On se demande aussi si beaucoup de personnes avait vu le perroquet en souffrance avant sa libération. Et si c'est le cas, pourquoi n'auraient-elles pas réagi ? !
Répondre
S
Pauvre petit chéri !<br /> Encore une victime de la connerie et de la crauté humaines !<br /> Je ne supporte plus et je dis haut et fort que je préfère les animaux aux humains.
Répondre