Quand tombent les arbres
Voilà une publication que je dédie tout particulièrement à Michèle qui, depuis plus de quatre décennies me supporte et me permet tout simplement ‘’d’être’'. En effet, c’est grâce à elle que je suis toujours là, mais passons ! Elle, comme moi et comme certains autres que je connais tel Denis, Dominique... tous, nous frissonnons, nous tremblons véritablement à chaque fois que tombe un arbre !
Et, ils sont nombreux, chaque jour, à s’abattre comme autant de soldats qui tombent régulièrement, partis à l’assaut, de par la folie des hommes ! En forêt, loin des yeux du public, ce sont des milliers, des millions de végétaux majestueux qui sont sacrifiés quotidiennement par l’industrie forestière !
Si les arbres sont enfin reconnus comme capables de communiquer entre eux, grâce en particulier aux travaux de l’auteur de ‘’La Vie Secrète des Arbres’’ de Peter Wohlleben ou encore grâce aux nombreux travaux de l'ingénieur forestier Suisse Ernst Zürcher ce n’est pas pour autant que l’on a cessé d’abattre des forêts entières… Je serais même tenté de dire : au contraire !
Il y a actuellement –en plus des tragiques incendies qui, rien qu’à eux seuls, déciment des millions d’hectares de nos bois, des forêts à travers la planète- il y a une sorte de frénésie qui fait que l’on coupe, encore et encore, des arbres dont de merveilleux géants. Même eux, ils sont abattus tel le beau « Shakespeare », un magnifique hêtre que Michèle saluait chaque fois qu’elle passait à côté de lui : l’homme avec ses odieuses, ses monstrueuses machines, est bien trop fort comme le dit Cabrel. Rien ne semble pouvoir lui résister et c’est bien là le problème !
Paroles de ‘’L’Arbre va Tomber’’ de Francis Cabrel)
L’arbre va tomber
Les branches salissaient les murs
Rien ne doit rester
Le monsieur veut garer sa voiture
Nous, on l’avait griffé
Juste pour mettre des flèches et des cœurs
Mais l’arbre va tomber
Le monde regarde ailleurs
L’arbre va tomber
Ça fera de la place au carrefour
L’homme est décidé
Et l’homme est le plus fort, toujours
C’est pas compliqué
Ça va pas lui prendre longtemps
Tout faire dégringoler
L’arbre avec les oiseaux dedans
Y’avait pourtant tellement de gens
Qui s’y abritaient
Et tellement qui s’y abritent encore
Toujours sur nous penché
Quand les averses tombaient
Une vie d’arbre à coucher dehors
L’arbre va tomber
L’homme veut mesurer sa force
Et l’homme est décidé
La lame est déjà sur l’écorce
Y’avait pourtant tellement de gens
Qui s’y abritaient
Et tellement qui s’y abritent encore
Toujours sur nous penché
Quand les averses tombaient
Une vie d’arbre à coucher dehors
L’arbre va tomber
On se le partage déjà
Y’a rien à regretter
C’était juste un morceau de bois
Un bout de forêt
Avancé trop près des maisons
Et pendant qu’on parlait
L’arbre est tombé pour de bon
Y’avait pourtant tellement de gens
Qui s’y abritaient
Et toutes ces nuits d’hiver
Quand les averses tombaient
T’as dû en voir passer
Des cortèges de paumés
Des orages, des météores
Et toutes ces nuits d’hiver
Quand les averses tombaient
Une vie d’arbre à coucher dehors
À perdre le nord
À coucher dehors...
Vidéo : L’arbre va tomber (5 :33)
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