Un petit canard en fâcheuse position
Voilà encore un oiseau, jadis considéré comme un ‘’met particulièrement délicat’’, dont l’espèce se retrouve aujourd’hui classée comme ‘’vulnérable’’ ! Principale menace : la chasse, directement ou indirectement…
La Marmaronette marbrée (Marmaronetta angustirostris), également appelée Sarcelle marbrée… Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
Quand un animal en est réduit à un plat ou une sauce, son sort est généralement scellé ! Pour la Sarcelle marbrée, le fait qu’une personnalité ait, un jour, décrété qu’elle est plus intéressante morte (dans son assiette) que vive, c’est Pierre Belon, un naturaliste du XVI siècle, célèbre pour un autre anatidé, la Tadorne du même nom, qui qualifia la Marmaronette de plat fort appétissant ! Cela est évidemment très réducteur et, on ne peut que regretter que ceux qui étudient les animaux ne soient pas tous végétariens : cela leur éviteraient bien des déboires (aux animaux, pas aux chercheurs…).
En l’occurrence, ce qualificatif s’avéra hélas lourd de conséquences puisque, comme mentionné plus haut, l’oiseau subit aujourd’hui encore les séquelles de sa renommée ! Que ce soit par la chasse ou par un autre fléau directement lié à ce ‘’loisir’’, le saturnisme, connu pour être ingéré notamment par les sarcelles comme ‘’grit’’ (petits cailloux avalés par certains animaux pour faciliter le broyage des aliments dans l’estomac ou le gésier pour les oiseaux).
Les petites Sarcelles marbrés font actuellement l’objet d’élevage dans différents parcs pour animaux qui contribuent ainsi à sauver l’espèce !
Si vous avez apprécié cette publication,
partagez-là avec vos amis et connaissances !
Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,
Abonnez-vous !
C’est simple et, naturellement, gratuit !