Le grand calme

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Les moissons faites laissent derrières elles des champs grillés par le soleil ! On n’a guère le temps de s’habituer que, déjà, les charrues éventrent le sol pour de nouveaux semis. Tout va très vite…

Photo : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)

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Alors qu’il y a quelques jours encore, les Martinets passaient dans le ciel, telles des fusées, lançant de stridentes trilles que, nous autres humains traduisons volontiers en des cris de bonheur que les oiseaux se lanceraient comme des gamins, heureux pour un rien… Et puis ? Plus rien, le ciel est désormais étonnement vide ! Oh, il reste bien les Hirondelles, occupées par une deuxième voire une troisième nichées, mais ce n’est pas pareil…

Déjà, le Martinet, l’oiseau que l’on dit ne (presque) jamais se poser, semble avoir quitté les lieux pour d’autres lointaines contrées que, pareillement, il ne fera que survoler, encore et encore… Bien qu’à vrai dire on le voyait bien peu, c’est ce vide qui, aujourd’hui, paraît immense : les Martinets sont partis !

D’autres avant eux ont quitté les lieux. D’autres encore suivront… C’est l’immuable valse des saisons sur un air de profonde nostalgie… Allons ! Ne soyons pas tristes. Ne nous laissons pas aller à une inutile mélancolie : après les chaleurs torrides viendront les effrayants orages qui chasseront en deux temps, trois mouvements, les accablantes et suffocantes journées… Et de calamités en calamités, il nous faudra apprendre à « faire avec » !

 

 

 

 

 

 

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