Les petits bonheurs…

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Si, aux Joubarbes, nous avons la chance d’avoir des nids d’Hirondelles rustiques (certes de moins en moins occupés…) et, au jardin, quantité d’autres oiseaux nichoirs, nous n’avons, en revanche, pas d’Hirondelles de fenêtre alors que celles-ci nichent à moins de 50 mètres de chez nous…

L’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum), tout comme sa cousine l’Hirondelle rustique, niche typiquement en milieu urbain… Photo : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)

L’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum), tout comme sa cousine l’Hirondelle rustique, niche typiquement en milieu urbain… Photo : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)

Si l’une préfère se mettre à l’abri dans les bâtiments, l’autre –celle qui nous intéresse tout particulièrement aujourd’hui- construit habituellement son nid à l’extérieur des édifices, sous le rebord d’une fenêtre, d’un toit ou d’un balcon, d’un pont, d’un barrage, dans les villes et les villages… La bien-nommée Hirondelle des fenêtres se plaît en petites colonies qui, comme l’Hirondelle rustique, sont de moins en moins nombreuses…

Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
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On dit de l’Hirondelle des fenêtres, que c’est une ‘’espèce rupestre’’, entendez par là qu’il s’agit d’oiseaux nichant à l’origine sur les surplombs rocheux des falaises ! Outre que l’espèce niche à l’extérieur des bâtiments, son nid se différencie également quelque peu de celui de l’Hirondelle rustique : le premier ne dispose que d’un petit orifice exigu tandis que le second, en forme de coupelle, est accessible sur toute sa partie supérieure.

Tout comme les Hirondelles rustiques, les Hirondelles de fenêtre sont de remarquables bâtisseuses : elles vont chercher de la boue là où elle est disponible –parfois fort loin de leur lieu de nidification- y ajoutent de la matière fibreuses –comme de l’herbe ou du foin, de la paille…- et collent consciencieusement ces boulettes de matériau les unes aux autres, les assemblant en une forme typique et en garnissant l’intérieur d’herbe, de poils, de plumes… Tout cela peut représenter jusqu’à mille voyages pour un couple ce qui est naturellement considérable et représente une perte d’énergie significative ! Heureusement, il y a souvent des nids anciens disponibles qui, après quelques ‘’petits travaux de ravalement’’ font parfaitement l’affaire et représentent évidemment un gain de temps non négligeable pour ces braves petites merveilles du ciel…

Les petits bonheurs…Les petits bonheurs…
Les petits bonheurs…Les petits bonheurs…
Les petits bonheurs…Les petits bonheurs…
Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)

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S
Nous n'en voyons plus depuis plus de 10 ans !!
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B
Encore un petit bonheur que celui des belles hirondelles.<br /> Braves petites merveilles du ciel…
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D
voilà qui incite à les aider !
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J
Joli reportage, bravo !
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M
Pour aider les hirondelles de fenêtre il existe des nids artificiels(on en trouve sur le site de la LPO) qui sont bien accepté par l"espèce.<br /> Elles ont des problèmes, de nos jours où tout est bétonné, pour trouver de la boue à une distance raisonnable pour faire leurs nids ce qui ajouté à la diminution des insectes volants fait encore baisser le nombre d'oiseaux présents.
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J
L'orifice du nid est vraiment petit.
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