Les petits bonheurs
Une fois encore, le petit bonheur du jour est très personnel ! Il s’agit d’un site ma foi très ordinaire et, pourtant, pour peu qu’il n’y ait pas de tronçonneuses qui hurlent dans les environs, que les groupes de randonneurs bruyants passent au large, que les détestables tonitruantes motos qui n’ont absolument rien de ‘’vertes’’ ne soient pas de sortie… bref, pour peu que le calme soit au rendez-vous, le lieu est absolument magique et idéal pour la méditation, le repos, la lecture…
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Un tout petit étang niché dans les bois : lieu idéal pour la contemplation, l’introspection ou juste pour prendre un peu de repos… Photo : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
Il faut imaginer l’endroit : le doux clapotis de l’eau qui s’écoule de cette petite retenue d’eau, les oiseaux qui, nombreux, s’égosillent comme pour honorer le lieu, le calme merveilleux qui règne là au petit matin… c’est tellement beau que les mots manquent et, de toute manière, ne seraient pas assez forts pour décrire fidèlement l’endroit ! Au bout d’un moment, ce sont les larmes de bonheur qui montent et, plus justement que n’importe quel louange, traduisent ce que les mots ne peuvent traduire !
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Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
Nul besoin d’être écrivain ou poète pour aimer : il suffit de laisser parler les sentiments, de laisser faire l’émotion et, tout devient extrêmement simple ! L’oiseau qui chante dans les frondaisons –une grive musicienne bien nommée- ne se pose, elle, aucune question : il vit, il chante, il se reproduit… tout naturellement ! Il n’y a que l’animal humain qui complique toujours tout.
Depuis que l’homme s’est départi de son animalité, tout est devenu très compliqué pour lui : pour être réellement bien en ces lieux, il convient de redevenir un peu l’animal que nous combattons instinctivement, ne penser à rien, laisser errer sa conscience, se débarrasser de ses élucubrations qui nous pourrissent l’existence… Alors, tout devient simple et beau, tellement beau que, pour un peu on en pleurerait !
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Photos : Jean-Louis Schmitt (Cliquez pour agrandir)
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