Des espoirs déçus…
Ah, mes amis : vous dire à quel point je suis désabusé n’est pas simple ! Nous venons tous de passer une année –encore une…- particulièrement éprouvante et, selon toute vraisemblance, il semblerait que nous ne soyons pas prêt de sortir de ce marasme qui, par moment, a de véritables relents de fosses septiques…
’’Vol de Chouettes dans les bois’’, aquarelle réalisée par mon ami JPL pour « Nature d’Ici et d’Ailleurs ». (Cliquez pour agrandir)
Nous avons tous nos problèmes personnels et, certains sont bien sûr encore bien plus mal lotis que d’autres ! Au-dessus du panier, il en est quelques-uns qui tirent parfaitement leurs marrons du feu et qui, quitte à écraser les plus faibles, les moins nantis, n’hésitent pas non plus à piétiner père et mère sans le moindre état d’âme ! Ceux-là, plus que tout, je les exècre et, tout en essayant de modérer mon propos, je n’arrive pas à leur trouver la moindre indulgence : en fait, ils ne m’inspirent qu’un profond, un insondable mépris…
Désabusé…
Il y a les pollueurs, les lobbyistes, les empoisonneurs, tous les destructeurs de notre bien commun -la Nature-, tous les ‘’tontons flingueurs’’ qui, emmenés par un président détestable et irrespectueux de tout ce qui n’est pas de son bord, et qui, ayant l’oreille de l’exécutif, incite ouvertement ses troupes à ne rien respecter ni personne : « Tu penses qu’on est là pour réguler ? Mais t’as pas compris que pour nous c’est une passion ? T’as pas compris qu’on prend du plaisir dans l’acte de chasse ? […] J’en ai rien à foutre de réguler. » (Dixit Willy Schraen)… De tels propos devraient être unanimement condamnés or, il n’en est rien : on applaudit même le misérable bavard qui n’en est plus à une provocation prêt… Peut-être son temps est-il compté –je l’espère ardemment en tous cas…- mais en attendant, la faculté de nuisance de l’impétueux demeure entière et c’est notre faune sauvage qui, toujours et encore trinque par la faute de cet irresponsable…
Et puis, il y a… moi !
Vous le savez, vous, mes amis : je n’aime rien moins que de parler de moi : mais, ces deux dernières années –vingt-sept mois en fait- ayant été particulièrement éprouvants pour moi, il m’est difficile d’en faire l’impasse : la maladie progresse et m’empêche désormais de jouir de ce bonheur simple et inestimable qui est de ‘’profiter’’ de la Nature autour de chez moi ! Mes sorties photo, mes sorties tout court sont de plus en plus rares et de plus en plus pénibles et douloureuses… Du coup, progressivement, le moral chute et je finis par baisser les bras…
Ne m’en veuillez pas d’être aussi pessimiste mais, comment garder espoir alors que tout semble se liguer contre vous ? Avec ‘’Nature d’Ici et d’Ailleurs’’ j’essaierai encore de partager mes convictions et, plus généralement, ce que j’ai de plus cher mais, j’avoue que la lassitude ma gagne de plus en plus… Avec votre aide, je sais que je peux tenir encore un peu ! Aussi, soyons là les uns pour les autres, il me semble que c’est plus que jamais indispensable face à une adversité véritablement impitoyable…
Avec mes pensées que j’aimerai les plus fraternelles, amicales et bienveillantes possibles, bien à vous !
Jean-Louis
Rouge-gorge, aquarelle peinte sur une écorce de récupération par notre ami JPL (Cliquez pour agrandir)
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