Le blaireau, un allié précieux

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Souvent mal aimé, victime d’idées reçues, le blaireau nous rend pourtant des services bien utiles. France Nature Environnement Loire vous en dit plus. Découvrez avec nous, son mode de vie...

On peut trouver des Blaireaux dans les villes comme dans les campagnes. Photo : Philippe Clément

Un véritable architecte

Animal forestier, le blaireau creuse des galeries et des chambres souterraines d’une étonnante complexité. Y vivent les 2 à 8 individus du clan. C’est dans cet environnement protecteur qu’ils passent la majorité de leurs journées et s’abritent du froid. Abandonnés ou encore utilisés, ces véritables labyrinthes profitent à d’autres espèces : mustélidés, renards, chats forestiers, micromammifères, amphibiens…

Le Blaireau est aisément reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur son museau blanc… Photo : Fabrice Cahez

Un rôle indispensable dans l’équilibre des écosystèmes

Cette boule de poils grise aux rayures noires et blanches, représente à elle seule un maillon indispensable de la chaîne alimentaire. Elle participe grandement à l’équilibre des écosystèmes terrestres. Dès la nuit tombée, le blaireau part en quête de nourriture : insectes, vers, fruits, rongeurs… En retournant la terre pour trouver sa pitance, le blaireau aère les sols. Il aide aussi à la dissémination des graines et à la régulation de petits animaux en tout genre.

Le blaireau, un allié précieux

À son menu, on trouve de nombreuses espèces susceptibles d’occasionner des dégâts aux potagers et aux cultures. Friand de rongeurs (rats taupiers, mulots, souris…), il apprécie également les invertébrés (larves de hannetons, tant redoutées par les jardiniers). Connu pour être un amateur de nids de guêpes, le blaireau participe ainsi à leur régulation.

Le Blaireau semble aujourd'hui confiné à certaines forêts et bordures de haies prairiales et plus rarement en milieu ouvert, mais alors près d'un bosquet, d'une haie épaisse… Photo : Fabrice Cahez

Une pullulation possible ?

Une idée reçue fait du blaireau un rongeur ! Mais, du haut de ses 30 cm, c’est le plus grand représentant français de la famille des mustélidés. Cette famille d’animaux comprend notamment l’hermine, la martre, la loutre. Chez les blaireaux, seule une femelle sur trois met au monde en moyenne 2,5 jeunes par an. De même, la moitié des jeunes n’atteignent pas l’âge adulte. Les blaireaux ne peuvent donc pas pulluler. Sans oublier les collisions routières, les destructions d’habitats, le braconnage…

Autant de raisons pour protéger le blaireau et son habitat !

FNE Loire

 

 

 

 

 

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Z
Un animal qui paie un lourd tribut à la cruauté des vrais nuisibles . C'est bien de le mettre à l'honneur. Merci pour ce partage .
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B
Un petit animal à protéger.<br /> Merci pour ce très beau partage.
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N
Merci pour ce partage, et longue vie aux blaireaux. Ces animaux sont victimes de techniques de chasse (déterrage) des plus cruelles, c'est consternant. Qui sont les vrais nuisibles...?
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J
L'animal est bien sympathique.
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J
Renards, blaireaux, fouines, chats forestiers... figurent parmi ces animaux qui subsistent encore autour de chez moi et ce malgré une pression de la chasse qui est énorme ! Ces mustélidés résistent par je ne sais quel miracle et, à chaque fois, je m'en réjouis en même tant que je tremble lorsque je vois passer les 4X4 et les plus modestes véhicules des rabatteurs dont les motivations, décidément, m'échappent totalement... Mais, revenons à notre "blaireau du jour" et à France Nature Environnement qui a la bonne idée de le mettre à l'honneur : honneur naturellement plus que mérité que je ne pouvais que partager !<br /> Bonne et belle journée à Maître Tesson et, bien sûr, à vous qui passez...
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O
Un article tres interessant !
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