Des rapaces pour éloigner les étourneaux

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Face aux nuisances engendrées par la présence de plusieurs centaines d’étourneaux dans le quartier du Port du Rhin, la Ville, en collaboration avec la LPO, a fait intervenir des fauconniers du 30 août au 1er septembre pour éloigner les volatiles indésirables.

La mission des deux buses de Harris est d’effrayer les étourneaux, mais pas de les attraper. Photo : Jean-François Badias

C’est la troisième opération d’effarouchement menée par la Ville pour tenter de déloger les étourneaux. Des ballons colorés avaient déjà été accrochés dans les arbres fin juillet. Puis, début août, ce sont des cris de rapaces qui étaient diffusés par haut-parleurs à la tombée de la nuit et au lever du soleil, pendant qu’un agent de la ville agitait un cerf-volant en forme de faucon.

« La deuxième action était quand même un peu plus efficace », explique Yasmina Chadli, élue référente du quartier du Port-du-Rhin. « Une partie des étourneaux étaient partis, mais un groupe s’est déplacé dans d’autres arbres du secteur ».

Créer un sentiment d’insécurité

L’ultime solution, d’après le plan d’actions concocté avec l’aide de la LPO (Ligue de protection des oiseaux), était alors de faire appel à des fauconniers. « Pendant trois soirs d’affilé, nous créons un sentiment d’insécurité pour les étourneaux à l’aide de nos deux rapaces », détaille Alexis Vignon, de la société Phoenix effarouchement.

 


 

Cris, fientes sur les voitures et mauvaises odeurs… depuis plusieurs années, les étourneaux sont devenus la bête noire des habitants du Port du Rhin. Photo : Jean-François Badias

En effet, les buses de Harris sont des prédateurs des étourneaux en milieu naturel. « Le but n’est pas de les attraper, mais seulement de les effrayer pour les empêcher de se poser et les forcer à continuer leur migration », souligne le fauconnier.

Ainsi, dès le deuxième soir, les étourneaux semblaient avoir déserté leur dortoir principal situé rue Migneret. Restait alors à les empêcher de se poser ailleurs dans la ville, ou de revenir au Port du Rhin. « Une centaine d’entre eux a néanmoins tenté de s’y installer à nouveau mercredi soir », précise Alexis Vignon. Mais cette fois, sans succès.

Camille Battinger (02.09.2021)

 

 

 

 

 

 

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F
Certes la cohabitation avec les étourneaux n'est pas toujours facile. On est bien placés pour le savoir puisqu'on en a des dizaines ici depuis des années. Mais ils vivent leur vie, parfois un peu bruyamment c'est vrai, sous les tuiles de notre maison, et nous aussi, en dessous... Il ne nous viendrait pas à l'idée de chercher un procédé pour les faire fuir. Qu'on leur fiche la paix !
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B
Oui pauvres étourneaux...
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D
Pauvres étourneaux. ;-))
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