Petit veau
Voilà le petit récit de la fin prématurée d’un veau tombé entre les mains d’un ‘’boucher’’ clandestin doublé d’un monstre sadique : une fin de vie comme sans doute il y en pléthore mais, beaucoup trop souvent, dans l’indifférence générale…
Photo d’illustration : JLS
"Je t’ai appelé petit veau pendant les 48 heures de garde à vue de ton bourreau : tu es né il y a 9 mois dans les prairies de la vallée de Munster, tu étais un beau petit veau roux de race vosgienne. Ton éleveur t’a vendu en juillet a un individu sans scrupule qui t’a, lui aussi, mis en vente via leboncoin.fr…
Mon petit veau kleenex...
On t’a retrouvé dépecé dans une cave en périphérie de Strasbourg... Ta mise à mort relevait d‘une barbarie rarement constatée : ces choses-là se font dans l’ombre… Les policiers, premiers intervenants, ont été choqués et sensibles à ton sort, ton bourreau a été interpellé… L’enquête m a été confiée !
Le magistrat a été réceptif, juste… Il m’a donné le feu vert pour creuser, bétonner et pincer ton bourreau. Celui-ci a prétexté vouloir te consommer… C’est son droit bien sûr ! Mais pas comme ça… Il a enlevé ta vie de petit veau, en te torturant et en méprisant tes souffrances !
Une vétérinaire a établi que tu as trop souffert, inutilement ! L’abattage illicite a été retenu mais également les sévices et actes de cruauté sur ton petit corps, mon petit veau ! Et ça, pour un petit veau né pour être consommé, c’est important ! Ton statut d’animal de " consommation" ne donne pas pour autant le droit de te torturer. Ton statut me donne l’envie, l’honneur et le devoir de confondre le misérable individu qui t’a massacré. Parce que tu étais un beau petit veau, il sera jugé.
J'ai travaillé pour toi exclusivement ces 48 dernières heures et j’en suis fière. C’est carré… Bien sûr, certains diront que tu n’étais ‘’qu’un petit veau’’. Moi je dis que tu étais un être vivant... Une vie pure qui ne méritait pas autant de souffrances. Et je continuerai, à chaque fois que l'occasion se présentera !
Maintenant repose en paix mon petit veau ! "
Merci à cette policière au comportement exemplaire : il n’y a qu’ainsi que le combat pour les animaux avancera vraiment ! Avec des agents ayant de la compassion y compris pour les « bêtes » et une justice qui jugerai les actes de cruautés à l’égard des animaux comme autant de vrais délits… qu’ils sont, ni plus, ni moins !
Lire ci-dessous l’article paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Un veau dépecé vivant dans un garage
Un homme a été interpellé le 24 août dans le quartier de l’Elsau à Strasbourg alors qu’il était en train de découper un veau encore vivant dans un garage.
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Les policiers horrifiés ont découvert le 24 août dans un garage à Strasbourg un veau vivant en train d’être découpé en morceaux. Photo : Archives DNA
La police a été alertée par plusieurs appels téléphoniques de riverains évoquant des hurlements d’animal, mardi 24 août en fin d’après-midi, à Strasbourg. Les cris de bête provenaient d’un box de garage situé rue Michel-Ange, dans le quartier de l’Elsau.
L’équipage envoyé sur place a découvert une scène de boucherie : un homme était en train de dépecer un veau qui gisait au sol agonisant. Partiellement égorgé, il avait les quatre membres déjà sectionnés. L’animal mutilé est mort peu après.
L’individu âgé de 35 ans, qui ne détenait aucune des qualifications requises pour pratiquer l’abattage, a été interpellé et placé en garde à vue. L’examen de la traçabilité du veau a permis d’établir que celui-ci n’avait pas été acquis conformément à la loi. Les policiers ont par ailleurs saisi plusieurs couteaux et outils d’affûtage à l’intérieur du local.
Convoqué en justice le 7 décembre
Les services vétérinaires de la préfecture du Bas-Rhin ont conclu que le bovin avait succombé à un égorgement alors qu’il était conscient. La Société protectrice des animaux (SPA) a déposé plainte.
Le Strasbourgeois a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour le 7 décembre 2021. Poursuivi pour « actes de cruauté envers un animal domestique », il encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
A.B./DNA (27 août 2021)
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