Réchauffement climatique : Nicolas Hulot appelle à ‘’changer’’ pour que le chaos ne l’emporte pas

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Invité de l'émission ‘’Apolline de Malherbe, Le rendez-vous’’, ce samedi, Nicolas Hulot a réagi à la vague de chaleur qui touche actuellement le Canada. La preuve, selon lui, que le monde "a échoué" face au réchauffement climatique…

Invité du plateau de l’émission ‘’Apolline de Malherbe, le rendez-vous’’ l'ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a déploré ce samedi un "échec" mondial face au réchauffement climatique. Réagissant à la vague de chaleur qui tourmente la côte nord du Pacifique en Amérique, et particulièrement la région de Vancouver, ainsi qu'aux dernières conclusions du rapport des experts climat de l'ONU fin juin, il a appelé à "changer" rapidement "si on ne veut pas que le chaos l'emporte".

"Maintenant la priorité va être l'adaptation"

Dans ce rapport, dévoilé par l'AFP le 23 juin dernier, les experts de l'ONU assurent que, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer d'ici 2050.

"Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre", peut-on y lire, alors que la prise de conscience sur la crise climatique n'a jamais été aussi étendue.

"Aujourd'hui on a échoué", réagit Nicolas Hulot, président de la Fondation Hulot et ancien ministre de la Transition écologique. "Quand on a commencé à se préoccuper du réchauffement climatique, l'objectif était de l'enrayer. On appelait cela l'atténuation. (...) Maintenant la priorité va être l'adaptation, c'est-à-dire s'en protéger."

Un combat qui devrait être "un objet d'union"

"Nous avions du temps pour organiser la transition écologique. Maintenant, nous sommes sommés de changer rapidement si l'on ne veut pas que le chaos l'emporte", poursuit-il, énumérant les conséquences déjà bien visibles du réchauffement climatique comme la vague de chaleur qui touche actuellement le Canada ou encore les inondations à répétition en France.

La science nous alerte depuis très longtemps", continue-t-il, "malheureusement toutes les modélisations se réalisent."

Face à ce constat, l'ancien ministre appelle chacun à la mobilisation, regrettant que cet enjeu ne provoque pas l'unité.’’Pourquoi cet enjeu, qui n'est pas un enjeu dogmatique mais une réalité scientifique est encore un objet de division, de suspicion et de moquerie ? Cela devrait être un objet d'union’’ questionne-t-il.

Cyrielle Cabot/BFM tv (03/07/2021)

 

 

 

 

 

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Z
Oui, le pire est à venir , c'est sûr! <br /> Pauvres générations futures ! Et pauvres animaux qui n'ont rien demandé , dont on a détruit les habitats , qui grillent dans les incendies ou crêvent de chaud sur la banquise , cela me déchire le coeur!
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B
Hélas le pire est sans doute à venir...<br /> Très inquiétant et angoissant...<br /> Quel avenir avons-nous ?<br /> Comment ne pas être pessimiste ?
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J
"Le pire est à venir"... Je le pense aussi et, comme Erika, je me désespère quand je vois que nos gouvernants s'obstinent à diviser la population au lieu de prendre de vraies et de courageuses mesures pour ce qui nous reste d'environnement ! Comment être optimiste dans de telles conditions ? Dimanche 11 juillet, j'ai rallumé le poêle pour nous réchauffer... Pendant ce temps, au Canada et dans (bien-nommée) Vallée de la mort on frôle, voir on dépasse les 50° ! Mais, tout va bien braves gens : vous pourrez continuer à faire la fête... avec votre passeport vaccinal en poche ! A ce propos : quand je vois que la foule se rue pour se faire piquer comme les jours de solde où de mise en vente d'un nouvel I phone, je me dis qu'il y a comme un (gros, très gros) problème et qu'il y a peu de chance qu'on s'en sorte avec des mentalités pareilles...
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J
Lorsque l’on observe les grandes nations comme la Chine et les US en particulier qui font tout pour gérer la météo et en particulier faire pleuvoir à grands coups de produits chimiques à des fins agricoles, il est difficile d’être optimiste et de voir une quelconque idée d’union pour le climat. Lorsque je vois les viticulteurs qui allument des brûlots de fuel chez nous pour éviter la gelée des vignes, je n’y vois pas non plus le moindre signe de prise en compte du réchauffement et de la nécessité de ne plus brûler. Lorsque j’entends les écologistes politiques défendre et prôner les carburants « bio », je suis dans le même état d’esprit en constatant que l’on poursuit coûte que coûte ce discours pourrit consistant à brûler, brûler et encore brûler du carburant. Et lorsque il m’est répondu que l’on ne peux faire autrement, je ne peux m’empêcher de penser que l’on a affaire à des c..s.
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E
Trop tard je pense au vu de tout ce qui se passe aujourd'hui ! <br /> Le gouvernement ne fait que diviser la population pour mieux régner et trop de gens s'en foute et vivent égoïstement.<br /> Quel avenir pour les générations futures ??????
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O
Il est trop tard, nous sommes cuits. Mais ce n'est pas grave, ce sera comme pour la grenouille que l'on plonge dans une casserole d'eau froide et que l'on fait réchauffer doucement, quasiment indolore. Bonne journée.
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