Journal du reconfinement/Acte 3 ‘’Le loup face aux Vosges’’

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Le loup est officiellement réapparu dans le massif des Vosges en 2011. Une nouvelle qui réjouit autant qu'elle effraie. Avec le retour de la prédation, les éleveurs sont les principaux impactés…

Le documentaire présente les enjeux de la présence du loup dans le massif. DR

Lucas Ruch, 23 ans, étudiant en master journalisme et médias numériques, à Metz, a réalisé, de janvier à mars, un documentaire ‘’Le loup face aux Vosges : une cohabitation possible ?’’ Ce travail a été opéré dans le cadre de son parcours de fin d’études. Le jeune homme a rencontré des éleveurs de la vallée de la Bruche, où se sont déroulées plusieurs attaques depuis deux ans, mais aussi du département des Vosges, où le loup a fortement sévi.

Des professionnels de l’ONF, de l’Office français de la biodiversité et d’autres acteurs proches du dossier ont répondu à ses questions. Le documentaire d’une vingtaine de minutes offre de splendides images, dont certaines réalisées avec un drone. Le jeune homme souhaitait apporter sa vision au débat en cours sur le retour du loup dans ce massif montagneux…

Documentaire : ‘’Le loup face aux Vosges : une cohabitation possible ?’’ (24:45)

 

 

 

 

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J
Reportage très instructif qui, au final, démontre toute la difficulté de notre société à partager l'espace avec le "sauvage" ! Autre évidence : le loup reste méconnu et on aime mal ce que l'on connait mal... Il faudra donc encore et encore faire de la pédagogie pour qu'enfin on comprenne que la Nature ne nous appartient pas et que loup -comme tous les autres- y a sa place !
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D
Vidéo passionnante à plus d'un titre; par ce qu'elle donne à voir et entendre mais aussi parce qu'elle incite à la réflexion. J'ai toujours pensé que les éleveurs devaient s'adapter au retour du loup. Et ici j'entends un éleveur de La Bresse dire son désarroi, très bien relaté par le technicien de la Chambre d' agriculture, et pourtant il a installé des filets et acquis des chiens ; mais la configuration de son domaine, pente et roches, ne se prête pas à la solidité des filets; je me dis alors que c'est bien facile pour moi qui ai toujours eu mon salaire tombant à la fin du mois de penser pour les éleveurs qui jouent leurs moyens d'existence ; et puis j'entends aussi cet éleveur de Saint Amarin, à l'opposé, ayant une philosophie de la pastoralité et de la vie aussi , il dit bien refuser d'être "un chef d'entreprise " et réfléchit avec d'autres locaux aux moyens pour une cohabitation; il précise bien "un changement trop peu encouragé au niveau national " . Lui est prêt bien qu'en fin de carrière, bravo !<br /> Je me dis que peut-être celui de La Bresse a un grand troupeau (300 brebis) sans doute n'est-il pas rentable pour l’exploitant, plus difficile à encadrer que de petits troupeaux sur de petites parcelles déplaçables...certes si c'est le cas je ne lui jetterai pas la pierre; c'est notre société consumériste, productiviste, qui les a encouragés à voir plus grand !<br /> Mais autour de celui de Saint Amarin il y a un groupe de réflexion, pas des citadins comme moi, des gens du cru qui savent de quoi ils parlent qui cherchent des solutions; on ne pourra pas dire que ce sont des écolos d'opérette ou de ville qui s'attaquent au sujet, comme on aime tant le faire pour que rien ne change..<br /> Tous insistent sur la nécessité d'anticiper .....notion qui a été étrangère à notre société et nous a menés à la catastrophe !.<br /> Et ce maire de Ranrupt qui raisonne fort bien ; il nous interpelle même en disant que le loup va nous permettre de nous réapproprier l'environnement, regarder la pastoralité, le vie des travailleurs exploitants, la nature, d'un autre œil et pense que le loup est un atout dans ce sens : nous donner un regard, nous apprendre à connaitre ce que nous ne connaissons pas !<br /> L'historien du loup va dans le même sens pour le moyen terme "Le loup éclaire le métier d'éleveur"<br /> Encore une fois les initiatives viennent de la base. Il serait grand temps que les politiques suivent y compris au plus "haut niveau" <br /> Vidéo à diffuser largement
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Z
C'est toute un philosophie qui est à revoir avec d'autres points de vue que ceux des éleveurs et des chasseurs.
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B
Le loup a sa place dans la nature...<br /> Bon WE Jean-Louis
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D
LOUP, amour ou peur, il fait partie du vivant de notre planète au même titre que l'homme, éradiqué outrageusement il revient toujours. Que veut il nous faire comprendre ? Dans notre société où les paysans sont considérés comme des chefs d'entreprise, il n'a pas de place. Alors, ouvrons le dialogue<br /> et trouvons de vraies solutions ! Je constate que la plupart des éleveurs n'ont pas les chiens adéquats, ni la motivation profonde de cohabiter avec le loup. Pourtant en Italie, la cohabitation entre loup et éleveurs paysans est réelle et harmonieuse, chez les amérindiens le loup était un coéquipier dans la chasse. D'autre part, si les chasseurs ne s'appropriait pas tout le gibier sauvage, le loup finirait par se détourner des élevages !
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