Les sapins de Noel pour protéger la dune

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Que faire de son sapin de Noel après les fêtes ? En Vendée, les habitants les utilisent pour se protéger de la mer.

Les sapins de Noel sont allongés selon une technique utilisée par les anciens pour retenir le sable éolien. Photo : @mairie de L'Epine

De plus en plus de municipalités proposent des solutions pour donner une deuxième vie à nos sapins de Noel,  une fois la fête finie. La plus répandue est de transformer notre roi des forets en compost.

Protection de la dune

En Vendée, à l‘Epine, une commune de l’ile de Noirmoutier, une autre option tout aussi naturelle est opérationnelle. Les habitants sont invités par la municipalité à donner leur sapin afin de protéger la dune de l’érosion

Une technique des anciens

"Nous appliquons une technique ancienne" explique Jean Pierre Brunet , 1er adjoint. "Nos  anciens pour maintenir le sable éolien au pied de la dune, utilisait du bois qu'il couchait au sol". Là, les sapins sont empilés les uns sur les autres.  Ils retiennent grâce à leurs branches le sable transporté par le vent de la mer. Ils  bouchent ainsi  "les sifflets de la dune" , des ouvertures dans le mur de sable. 

Pas de neige artificielle

Tous les sapins de Noel, ne peuvent pas se retrouver au pied de la dune. Ne sont retenus que ceux d'origine naturelle avec ou sans racine,  ce qui élimine les sapins en plastique ou autre matière. Il ne faut pas qu'il soit recouvert de neige artificielle. Pour faciliter la collecte un service de retrait  à domicile est organisé pour les personnes qui ne peuvent se déplacer. 

Emmanuel Moreau*

*Esprit d’Initiative, du lundi au vendredi à 6h18 sur France Inter

 

Retrouvez Jean Pierre Brunet, 1er adjoint à la mairie de L'Epine, au micro d'Emmanuel Moreau

 

 

 

 

 

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F
Quand on veut vraiment un sapin pour Noël, il me semble que la meilleure solution est d'en acheter un jeune en pot que l'on peut garder plusieurs années. Puis quand il est devenu un peu trop grand, on le plante dans un jardin et on le regarde grandir ou on le donne à quelqu'un qui a un terrain. C'est cette solution-là que nous avons trouvée la plus acceptable quand les enfants étaient petits.
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J
Cette une très bonne pratique et je ne peux que vous en féliciter ! Bien sûr, elle va à l'encontre de ce que l'on veut nous faire faire -consommer toujours et encore...- mais, nous sommes ici, tous ou presque, un peu (voire beaucoup), convaincu que la décroissance est absolument nécessaire ! <br /> Lorsque j'au vent de démarches allant dans ce sens, je m'empresse généralement de les partager...
Z
Une bonne initiative ! Mais il faudrait mieux ne pas couper les sapins !
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B
Quelle bonne idée !!
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C
C'est une solution, mais le mieux est de laisser les sapins à leurs places, non? Bonne journée!
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C
C'est peut-être une manière de recycler ces pauvre arbres de Noël... Personnellement, je n'apprécie guère ce massacre de millions d'arbres pour, finalement, pas grand-chose ! <br /> Enfin, comme beaucoup d'autres choses, c'est devenu un "marché" juteux pour certains...
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E
Au moins des solutions sont proposés et c'est un début. <br /> La dune souffre énormément surtout quand la déforestation est sans limite à certains endroits tel en Charente maritime. où l'ONF détruit les essences qui bordent les dunes...
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J
Le terme deuxième vie pour les sapins de Noël est amusant. Les municipalités ont le mérite de chercher des solutions. Toutefois, après avoir été déraciné de sa forêt, redémarrer sa vie enfoui sous le sable est tristounet. Je me désole chaque année lorsque je vois des grands et magnifiques sapins quitter nos forêts pour se retrouver dans les grandes places des villes.
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D
Y parait que les chèvres (particulièrement) raffolent des aiguilles de sapin. C'est en corse, je crois que j'ai vu ce reportage....
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J
Cette année, "grâce" à la situation sanitaire, pas de feux de joie géants de sapins de Noël dans nos villages alsaciens et lorrains ! Les organisateurs de ces occasions "traditionnelles" de se rassembler et de boire du vin chaud (ou pas) vont peut-être enfin se creuser les méninges pour faire autrement et, pour le coup, peut-être s'abstenir de rajouter une couche de pollution parfaitement inutile ! Comme quoi, à quelque chose malheur est bon !
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