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Les voilà de retour chez nous ! ‘’Chez nous’’, c’est bien sûr en Alsace-Moselle mais également dans de nombreuses autres régions du territoire où, depuis quelques années, elles arrivent plus nombreuses chaque automne : il faut croire que nos terroirs conviennent parfaitement à la Grande Aigrette blanche que d’aucuns confondent souvent avec des Hérons albinos…
La Grande Aigrette est un oiseau sociable que l'on observe le plus souvent en groupes quelle que soit la saison. Photo : Gérard Hequet (Cliquez pour agrandir)
Il n’y a cependant rien de bien grave que d’appeler ce bel oiseau ‘’Héron blanc’’ puisque tous deux font bel et bien partie de la même famille : celle des Ardéidés ! La taille de la Grande Aigrette et ce plumage uniformément blanc en font un oiseau aisément reconnaissable et, généralement, visible de loin…
Loin, il vaut d’ailleurs mieux le rester car, à la moindre approche ou ne serait-ce qu’une tentative dans ce sens, et le timide volatile prend la poudre d’escampette : sans doute une réminiscence d’une peur ancienne désormais bien ancrée dans les gênes de l’espèce ! Il faut dire que, pendant longtemps, les populations d’Aigrettes ont été impitoyablement décimées : l’oiseau a, en effet, ‘’souffert au 19ème et au début du 20ème siècle de l’industrie de la plumasserie qui convoitait ses plumes ornementales pour en garnir les chapeaux et tenues des dames de la haute société’’ (Source : Oiseaux.net). (Lire également ci-dessous « L’envers du chapeau »)
L’envers du chapeau
« Entre le XIXe et le XXe siècles, la plumasserie était particulièrement florissante en Europe. A Paris, il y avait près de 800 maisons de plumassiers employant quelque 7 000 personnes. On y fabriquait des chapeaux, des toques, des panaches et autres ornements vestimentaires à base de plumes d’oiseaux essentiellement sauvages. Celles des paradisiers et des grandes aigrettes étaient les plus recherchées. Durant la seule année 1910, au marché de Londres, 1 470 kg de plumes d’aigrettes ont été vendus. Cela représente près de 300 000 oiseaux adultes brutalement assassinés, souvent au nid… » (Source : La Salamandre)
« Quand elle est inquiétée, la Grande Aigrette émet à l'envol un "kraaaah" rauque et roulé très sonore. Sur ses lieux de reproduction, le vocabulaire se diversifie lors de la pariade au sein du couple ou alors dans les interactions entre individus au sein de la colonie de reproduction. Mais ce sont toujours des émissions sonores rauques et graves… » (Source : Oiseaux.net). Photos : Gérard Hequet (Cliquez pour agrandir)
L’envers du chapeau
« Entre le XIXe et le XXe siècles, la plumasserie était particulièrement florissante en Europe. A Paris, il y avait près de 800 maisons de plumassiers employant quelque 7 000 personnes. On y fabriquait des chapeaux, des toques, des panaches et autres ornements vestimentaires à base de plumes d’oiseaux essentiellement sauvages. Celles des paradisiers et des grandes aigrettes étaient les plus recherchées. Durant la seule année 1910, au marché de Londres, 1 470 kg de plumes d’aigrettes ont été vendus. Cela représente près de 300 000 oiseaux adultes brutalement assassinés, souvent au nid… » (Source : La Salamandre)
Les loisirs pratiqués sur les plans d’eau, tels que le canoë et le stand up paddle, constituent une nouvelle forme de dérangement très problématique en période de nidification... Photos : Gérard Hequet (Cliquez pour agrandir)
La Grande Aigrette a niché en France pour la première fois en Camargue en 1994. A ce jour, la plus grande colonie de l’Hexagone se situe sur le lac de Grand-Lieu (Loire-Atlantique) avec 303 couples. Photos : Gérard Hequet (Cliquez pour agrandir)