Le parti animaliste à l’abordage

Publié le par Jean-Louis Schmitt

C’est « une première historique » pour le Parti animaliste, qui compte ses premiers élus : douze conseillers municipaux, à Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Poitiers, Nancy, Besançon… Il va enfin pouvoir « imposer la question animale dans le débat politique »…

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Et il y a du boulot, notamment avec les menaces que font porter les élevages intensifs sur notre santé, sans oublier les terribles souffrances qu’endurent les animaux. Pour l’avocate Catherine Hélayel, secrétaire régionale Île-de-France du Parti animaliste, la crainte de nouvelles pandémies est réelle :

« Alors que les gouvernements et la communauté scientifique s’acharnent à endiguer l’épidémie de Covid-19 et se polarisent sur la recherche d’un vaccin, peu d’attention a été portée sur la cause profonde de cette crise sanitaire et sur les mesures à prendre pour éviter les prochaines pandémies. À l’initiative du PA, et pour la première fois dans l’histoire de la politique animaliste, quinze partis pour les animaux se sont mobilisés au-delà des frontières dans une vidéo et une pétition internationale pour envoyer un message urgent et politique sur le lien entre notre consommation de produits animaux, notre rapport aux animaux sauvages et les pandémies. Le monde a connu d’autres épidémies d’origine animale, comme le Sars, le Mers, la grippe porcine, la grippe aviaire et la maladie de la vache folle. Manger des animaux n’est pas sans conséquences.

L’attitude des gouvernements relève du déni : aucune mesure concrète n’est envisagée pour changer nos habitudes alimentaires. Dans ce contexte, nous devons nous attendre à de futures pandémies bien plus destructrices. »

Après La Nature en bord de chemin, Les Animaux en bord de chemin, Fleurs et arbres en bord de chemin, Les Insectes en bord de chemin (collectif), voilà le tout dernier, pile pour vos vacances : La Nature en bord de mer (éd. Delachaux et Niestlé, mars 2020). « C’est le seul livre sur la mer qui soit véganocompatible, me dit avec malice le naturaliste de terrain Marc Giraud, car je n’y parle pas de pêche, mais d’animaux vivants. » C’est un guide passionnant, illustré par 700 magnifiques photos.

Luce Lapin/Charlie Hebdo (11.07.2020)

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B
Oui Zoé ! Vive les petits "colibris" ... dont je fais partie! !!<br /> On avance ?
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J
Il est incroyable que, au lendemain de la crise du Covid 19 -qui est probablement loin d'être "passée"- les (mauvaises) habitudes soient revenus si vite ! On pouvait bien sûr le craindre (personnellement, je ne me faisais pas vraiment d'illusion même si, secrètement, j'espérais...) mais, la manière dont nos gouvernants ont promptement balayé la question des animaux d'élevages et l'écologie en général, témoigne, à mon sens, des vraies préoccupations de ceux qui détiennent le pouvoir : on distribue des milliards pour l'aéronautique, la voiture... sans contrepartie environnementales ! Voilà qui est tout simplement scandaleux ! <br /> Que certains élus municipaux puissent désormais porter la voix des animaux est une (maigre) consolation...
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Z
Vive les petits "colibris" ... dont je fais partie!
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S
ça avance, ça avance !!!!
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