Confinés, observons les oiseaux

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Pendant le confinement vous pouvez toujours observer les oiseaux, même en pleine ville. La preuve en image avec des oiseaux filmés à Toulouse…

En ville comme à la campagne, les perchoirs ne manquent pas… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)En ville comme à la campagne, les perchoirs ne manquent pas… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
En ville comme à la campagne, les perchoirs ne manquent pas… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

En ville comme à la campagne, les perchoirs ne manquent pas… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

Virus ou pas, la Salamandre continue de produire ses revues, ses livres et ses films. Chacun chez soi, les  15 collaborateurs de Neuchâtel et les 5 de Toulouse travaillent à la maison.

C'est tout de même le printemps, et les naturalistes ne manqueraient jamais ce moment. Mais il faut respecter le confinement pour le bien de tous. Alors pour Sébastien, monteur de la Minute Nature et naturaliste à Toulouse, il a fallu trouver la nature en pleine ville.

La quatrième ville de France fait plus vite penser à la brique rose qu'à une nature épanouie. Mais Toulouse est traversée par la Garonne et le canal du Midi qui offre des lieux de vie à de nombreux oiseaux. Sébastien s'est donc lancé un défi : filmer tous les oiseaux qu'il arrive à voir depuis son appartement. Fort heureusement, il a accès à deux balcons, un luxe que beaucoup de gens confinés n'ont pas.

Le résultat ? Une corneille qui picore sur un toit, des pigeons ramiers qui nichent dans les parcs en ville et des tourterelles turques très communes. Mais aussi des étourneaux sansonnets perchés sur les antennes télé qui chantent leurs sérénades à tue-tête. Le canal du Midi attire aussi des rapaces que l'on peut voir lors des belles journées ensoleillées, dont le milan noir. Star du jardin des voisins, le couple de merle se montre tous les jours. Sur les toits roses, la star c’est plutôt le rougequeue noir : tout émoustillé par le printemps il ne tient plus en place.

Enfin, le dernier oiseau qui est passé devant l'objectif de Sébastien est la pie. De plus en plus citadines ces oiseaux sont nombreux à nicher dans les platanes toulousains. Cet exercice d'ornithologie urbaine est un bon passe-temps pendant le confinement. En plus de tous ces volatiles, d'autres oiseaux se sont montrés sans se laisser filmer : l'hirondelle rustique, la mésange charbonnière, le moineau domestique, la bergeronnette grise, le grand cormoran, le goéland leucophée et le héron cendré. Quinze oiseaux au total !

Vous aussi commencez votre ‘’liste d'oiseaux de confinement’’ et partagez-la avec nous !

Vidéo : Confinés, observons les oiseaux (N° 189) 4 :15

 

 

 

 

 

Si vous avez apprécié cette publication,

partagez-là avec vos amis et connaissances !

Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,

Abonnez-vous !

C’est simple et, naturellement, gratuit !

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
Merci pour cette minute nature confinée.<br /> Heureuse d'avoir vu les oiseaux toulousains...
Répondre
J
Avec un léger retour de la fraîcheur, terminé, j'ai rechargé la mangeoire, contrairement à mes intentions. Ce qui fait que je petit-déjeune encore avec mésanges, pinsons, merles et pigeons. Ensuite ce petit monde se dispersera un peu plus parce qu'avec 12 le matin et 20 l'après-midi mon aide est superflue.
Répondre
C
Confinée dans mon appartement en ville au 4° étage strasbourgeois, j'ai comme compagnie les pigeons qui roucoulent d'amour et cavalent après leurs promises à petits pas précautionneux dans les gouttières de zinc. Parfois une corneille s'égare sur une cheminée, et dans une grande solitude croasse ,émet des sons grailleurs ,brailleurs et repart poursuivre son rêve ailleurs.De ma fenêtre sur cour.
Répondre
Z
Depuis que j'ai arrêté les nourrissages, mon petit peuple ailé s'est égayé , il reste des tourterelles, pies, merles et un rouge gorge qui habitent le jardin . peut-être y en a-t-il d'autres que je ne vois pas et dont je ne reconnais pas les chants. Il est indéniable que depuis 30 ans que nous habitons cette maison, ils sont moins nombreux.
Répondre
C
Chez moi, toujours mes mêmes petits amis mésanges, moineaux et autres que je ne connais pas. Un couple de colombes , des pigeons. Des tourterelles aussi. Tous les matins et Tous les soirs, notre ami le merle nous chante sa sereinade. J'adore. Dans le calme, c'est super ! Les pigeons se posent au milieu de la route et tranquilles, vont dans tous les sens. J'adore
Répondre
O
J'ai chez moi depuis quelques semaine des tourterelles turques qui roucoulent avec un délicieux accent du Bosphore, mais aussi d'autres arméniennes et même certaines grecques orthodoxes tout fait charmantes. Il est réconfortant de constater que les relations sont parfaitement apaisées entre ces colombidés venus d'Asie et des Balkans.
Répondre
D
des visiteurs charmants quand ils ne se font pas envahissants ; j'aime bien les hirondelles qui viennent se poser sur le fil à linge de la terrasse, mais elles en profitent pour laisser des crottes sur une petite table de jardin
Répondre
S
J'observe tous les jours ; mon couple de geais est revenu ! mais toujours rien la nuit.
Répondre
J
Ah zut, on aimerait bien connaître le fin mot de l'histoire !
J
L'ami Julien s'inspire de Jean-Louis, pionnier en observation confiné.
Répondre
J
Une publication de circonstance !<br /> Vous aussi :observez les oiseaux qui évoluent autour de chez vous et racontez-nous ce que vous voyez en n'oubliant pas de préciser le lieu et les circonstances (jardin, balcon, fenêtre...). A bientôt...
Répondre