Confinement J.28
13 avril, Lundi de Pâques. Les températures jouent au yoyo : après les 25° de la veille, ce matin le mercure flirte avec le 0° ! Cet état ne me réussit guère et a le chic de réveiller un tas de douleurs dont je me passerai fort bien… Dans les nouvelles du monde, j’ai entendu aux infos du matin qu’en Russie confinée, les ventes d’alcool avaient augmenté de plus de 30 % : chacun se console ou passe le temps comme il peut…
La balade du matin est assez pénible : chaque pas m’est douloureux et je regrette presque d’être sorti ! Heureusement, le spectacle du jour naissant d’abord puis de quelques oiseaux compatissants captent mon attention et me font oublier de temps à autres mes petites misères bien insignifiantes en regard de ce que vit notre monde en ce moment...
Le Rougegorge, toujours prêt à rendre service, me chante, plein d’espoir, ses amours en cours ! Je l’en remercie comme il se doit et, péniblement, poursuit mon chemin ! J’espérai croiser un lièvre –après tout c’est Pâques non ?- mais, sans doute trop occupé par ailleurs, la rencontre du bouquin n’a pas eu lieu ! Je ne me lasse pas d’admirer les arbres fruitiers en fleurs : j’aime particulièrement les vieux poiriers qui subsistent encore çà et là sur le ban de la commune : il faudra que je vous en parle un de ces jours…
Et puis, soudain, un chant un peu grinçant, rauque, que j’avais presque oublié depuis l’été dernier, me parvient depuis le sommet d’un buisson haut ! C’est curieux mais je le reconnais instantanément : je cherche son auteur qui, à mon approche, s’est à nouveau déplacé. Il se trouve maintenant dans un des arbres proches du vieux verger que je traverse ! Grâce à la petite phrase qu’il répète avec entrain, je localise assez rapidement la discrète Fauvette grisette de retour, elle aussi, de migration !
Discrète elle l’est surtout par son plumage passe-partout d’un gris qui, forcément, n’attire pas particulièrement l’attention. Le mâle arbore une petite calotte sur la tête qui est un peu plus sombre que son dos…
Chant de la Fauvette grisette
L’oiseau n’est pas très connu du public car il ne fréquente pas les parcs et les jardins et, plus largement, les lieux habités. En revanche, il fréquente les abords des agglomérations pour peu qu’il y ait des espaces ouverts, des buissons, des haies, des ronces, des friches herbeuses… Ces habitats ayant hélas tendance à se raréfier dramatiquement, les populations de Fauvettes grisettes sont, elles aussi, durement menacées…
La Fauvette grisette fréquente les milieux ouverts, les lisières de bois ainsi que les cultures, pourvu qu'elle y trouve des haies pour nicher… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
À suivre…
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