Confinement J.15
Mardi 31 mars. Nous vivons une situation inédite et véritablement dramatique par le nombre de victimes que le Covid 19 laisse derrière lui… Ceux qui ont la chance d’être encore en bonne santé disposent d’un peu plus de temps que d’habitude pour réfléchir à ce qui se passe et notamment à cet effondrement qui est en cours et que la crise sanitaire actuelle a totalement balayé ! Pourtant, n’est-il pas symptomatique que nos pays puissent s’arrêter quasi totalement à cause d’un minuscule virus alors que la pollution tue, rien qu’en France, quelques 100 000 personnes par an sans que, pour autant, on ne décide de lutter vraiment contre ce fléau ? « Grâce » au Coronavirus et aux mesures de confinement qu’il a entraîné, jamais, depuis près d’un siècle, la pollution n’a été aussi faible ! Voilà qui devrait nous inviter à une réflexion quant à ce qui est vraiment indispensable et ce qui ne l’est pas et nous inciter à changer nos modes de vie…
Moins 3° encore ce matin, le Lamier pourpre n’est pas à la fête… Photo : JLS
Réfléchir : nous ne cessons bien sûr de le faire ! Malheureusement, nos gouvernants préfèrent quant à eux, toujours privilégier l’Economie et le court terme… Nous sommes face à une situation à la fois terrible mais qui, paradoxalement, peut-être une chance d’opérer un virage à 180° et aussi de reconsidérer nos priorités ! Certes, ce n’est pas avec un Trump ou un Bolsonaro que ce changement global pourra avoir lieu mais, qui sait ? peut-être que ce fichu virus va remettre les pendules à l’heure : notre planète en aurait grand besoin…
Le jardin, cet espace que nous envient probablement de nombreux citadins qui, pour certains, disposent de luxueux appartements tandis que d’autres sont entassés dans de véritables « cages à lapins » : tous, nantis ou pas, sont privés de ce lieu de liberté dont nous avons la chance de pouvoir disposer… Dans ces jardins, la forte baisse de la pollution, qu’elle soit sonore ou atmosphérique, permet à la Vie de s’épanouir bien mieux et c’est un bonheur que de constater que les oiseaux sont là, nombreux, que les insectes, au moindre rayon de soleil, apparaissent et, frénétiquement, butinent et pollinisent !
La vie nocturne n’est pas en reste non plus et c’est avec une grande joie que j’ai accueilli le retour de « Goupil » ! Les hérissons, sortis de leur léthargie avec les belles et chaudes journées, sont présents également et, malgré les températures nocturnes négatives, s’activent pour reprendre des forces… Ne connaissant pas les frontières séparant les espaces protégés –comme les jardins- des routes, et bien que la circulation soit nettement réduite, certains se font malgré tout écraser… La fouine, fidèle aux lieux, y passe également très souvent un long moment ! Chez nous, tous sont pareillement bienvenus : le spécisme n’a pas cours ici et, si nous nous élevons contre certaines interventions humaines –comme la chasse et la pseudo ‘’régulation’’ des espèces- nous acceptons la prédation qui, elle, fait partie intégrante de la nature…
À suivre…
Et vous ? Comment vivez-vous ce confinement ? Racontez-nous !
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