Pandémie et confinement
Le président de la république a avoué, hier soir, que des « certitudes se sont effondrées ». Depuis des années, avec d’autres, je soulignais que le Marché, l’entreprise privée spéculative n’étaient pas des horizons indépassables et que les services publics, dont celui de la santé, valaient mieux que la quête insatiable des économies et des restrictions permanentes…

Nos pays, victimes de la secte libérale et de sa politique de casse, vont manquer d’hôpitaux et de soignants. Présentement, le confinement représente l’unique moyen, non pas d’éviter les souffrances et les deuils, mais de freiner la pandémie. Manquent des masques efficaces, y compris pour les soignants, et surtout des tests disponibles partout, aisément accessibles, pour dépister massivement les porteurs du virus redouté.
Nos infrastructures sont bien faibles face à cet ennemi.
Aujourd’hui, le pouvoir politique fait enfin son devoir, mais un peu tard. Il fallait ne pas rogner sans cesse sur la dépense publique. l fallait interrompre immédiatement et totalement tous les déplacements humains entre la zone infestée et le reste du monde. Par sa contagiosité prodigieuse cet agent pathogène s’avère redoutable et pourrait bien perturber nos vies plusieurs mois.
Il en résultera une crise financière puis économique. Après ce ne sera plus jamais comme avant. Bien sûr, il y a ceux qui ne seront plus là pour apprécier, mais l’affaire est infiniment plus grave que ne l’imaginent encore trop de gens. Sociologiquement, dans le lointain passé, lorsque survenaient des épidémies de peste ou de choléra, les peuples effrayés se tournaient vers le ciel, vers un dieu colère qui envoyait le mal pour châtier les hommes de leurs fautes inexpiables. Consécrations de cathédrales, pénitences, cérémonies innombrables visaient à calmer le courroux divin. Aujourd’hui, nombre de nos contemporains substituent des forces étatiques, politiques, maléfiques pour trouver une source identifiable à leurs angoisses. Laissons à chacun ces nécessaires consolations conspirationnistes.
En fait, rien que de très naturel dans une telle pandémie.
Les virus existent, mutent, passent d’une espèce à l’autre grâce à des mutations et les virus ont sans doute accompagnés la vie depuis son apparition sur terre. Or, nous sommes très, très, nombreux et nous sommes agités de mouvements perpétuels qui font que des millions d’hommes parcourent la planète en tous sens. Quelle aubaine pour un virus qui voyage à la vitesse des avions !
La prochaine fois, que les gouvernants soient moins présomptueux et qu’en présence d’une émergence virale nouvelle, ils adoptent immédiatement les mesures de confinement total sur la zone infestée. Cela sauvera bien des vies…
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