Confinement, J.4
20 mars 2020. Comme je l’ai déjà dit ici même, malgré les circonstances assez catastrophiques dues à cette crise sanitaire inédite que nous vivons, certains sont mieux lotis que d’autres ! Ainsi, ceux qui disposent d’un jardin ou même d’un modeste jardinet, on la chance de pouvoir s’y ressourcer, se changer les idées, s’échapper l’espace d’un moment, de la morne réalité…
Nous avons fait de notre jardin un refuge, pas seulement pour les oiseaux mais pour tous les animaux qui veulent bien se mettre sous notre protection… Observé ce jour : un magnifique Orvet, des Osmies et nombre d’oiseaux ! Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
Les longues heures que nous passons actuellement dehors nous permettent opportunément de recenser les nombreuses espèces d’oiseaux que nous avons l’immense chance de pouvoir accueillir : grâce aux nombreux arbres -dont certains sont morts depuis plusieurs années mais, comme Renaud, vaguement chancelant mais toujours debout- nous voyons régulièrement le pic épeiche la remuante sittelle torchepot escalader les troncs en tous sens !
Un peu plus bas, au sommet du grand noyer, ce sont des pies qui s’activent bruyamment : elles y construisent un énième nid ! Pour autant, il n’est pas sûr que ce soit celui-là qui sera finalement retenu par les agaces pour y élever la nichée à venir : en effet, très actives, les pies érigent parfois 2 ou 3 nids simultanément avant d’opter pour tel ou tel !
Est-ce là une stratégie pour brouiller les pistes ou, plus prosaïquement, parce que l’un leur paraît finalement plus solide que les autres ? La logique des pies n’est pas forcément identique à la nôtre et, au final, pour des raisons qui, pour nous, demeurent bien mystérieuses, les oiseaux en habit noir et blanc font leur choix et s’installent où bon leur semble en ayant préalablement badigeonné l’intérieur de l’imposante construction de boue, garnie de brindilles et de racines et, pour finir, d’une couche de laine, de crin ou de plumes…
Mais, pour l’heure, nous n’en sommes encore qu’au gros œuvre ! ‘’Nos’’ pies effectuent inlassablement des allers-retours en transportant quantité de morceaux de branches dont une partie finit d’ailleurs par terre… Cela ne décourage pas les architectes qui recommencent encore et encore !
Cris de pie bavarde
Un grand arbre est généralement choisi pour y ériger le nid. Ici (photo en haut à gauche), l’ouvrage est en cours de construction. Sur cet ancien nid (en bas, à droite) on distingue le dôme caractéristique en guise de toit protecteur… Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
Le saviez-vous ?
Le nid de Margot, la pie ne contient jamais de branches feuillues. En démontant pièce par pièce un de ces ouvrages, un chercheur danois y a dénombré 598 branchettes pour un poids total de 4,6 kg…
À suivre…
Et vous ? Comment vivez-vous ce confinement ? Racontez-nous !
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