Confinement, J.3
19 mars 2020. Le petit bois est proche : quelques centaines de mètres à parcourir à travers les prés couverts de rosée. A l’Est, le soleil poursuit sa course vers le zénith : je ne suis pas le seul à l’admirer, une corneille semble faire de même…
Bordant les prés, quelques haies rescapées de la folie furieuse de certains partisans d’une nature « propre » : entendez par là qu’aucun obstacle n’empêche la libre circulation des énormes engins agricoles ! Pourtant, ces milieux sont de réels trésors, indispensables à de nombreuses espèces animales et végétales et jouent parfaitement le rôle de brise-vent… Actuellement en pleine floraison, les prunelliers et les aubépines attirent une foule de butineurs dès lors que le soleil se montre… et, actuellement, il est plutôt généreux !
J’arrive au petit bois et, de loin déjà, j’entends son chant monotone mais non moins très caractéristique : surnommé le « compteur d’écus » à cause justement de ces deux notes qui évoquent des pièces qui tombent les unes après les autres, le Pouillot véloce, comme l’indique son nom, ne tient pas en place !
Chant du Pouillot véloce
Reste donc maintenant à chercher à l’apercevoir et, mieux encore, à arriver à le photographier : ce n’est pas gagné car le plumage est relativement discret ! Il faut donc tendre l’oreille pour le localiser et puis, avec un peu de chance…
Le pouillot véloce (Phylloscopus trochilus) s'active dans les arbres et les buissons, en quête d'insectes. Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
À suivre…
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