Confinement J.12
Samedi 28 mars, 12ème jour de confinement pour cause de Coronavirus en France et confinement prolongé officiellement jusqu’au 15 avril… au moins ! On s’y attendait certes au vu de l’état de la situation qui ne semble guère s’arranger : il faudra donc continuer à respecter les recommandations et, bien sûr, ne sortir qu’en cas de nécessité impérieuse…
Pour ma part, je limite désormais mes balades matinales aux abords de la maison ! C’est évidemment frustrant mais il est possible faire de belles observations malgré tout ! En ce samedi matin, j’entends pour la seconde fois la Fauvette à tête noire mais, impossible de la localiser pour le moment ! Je ne désespère pas pour autant… En attendant, je me concentre sur d’autres objectifs qui veulent bien se laisser photographier : Corneille noire, Verdier d’Europe, Moineau domestique, Rouge-queue noir, Mésange bleue… mènent un joli et bruyant tapage ! L’occasion d’essayer de reconnaître le chant ou le cri de chacun !
L’exercice n’est en l’occurrence pas très compliqué malgré les vocalises d’un Etourneau sansonnet imitant tantôt la Buse, tantôt la Pie entre autres sifflements aigus et trompeurs.
Ensuite, je repère un Merle noir ! Mais non : ce plastron… Je pense avoir la berlue mais, à y regarder plus attentivement, j’identifie le Merle à plastron ! Je n’en avais jamais vu auparavant autrement que dans les livres où les revues : c’est un oiseau de montagne et, ici, ce sont les confins du plateau lorrain... Aussi je n’en crois pas mes yeux et envoie l’image à divers ornithologues qui, unanimes, confirment l’observation ! Selon Tristan (que je sollicite régulièrement en cas de doute…), il pourrait s’agir d’un individu « qui a du se perdre un peu lors de sa migration, (et qui) va reprendre des forces et probablement repartir plus au nord… ».
Le Merle à plastron (Turdus torquatus) est un oiseau de montagne aux mœurs solitaires et de nature farouche… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)
Chant et cris du Merle à plastron
Le Merle à plastron, surnommé également « le petit prince de la montagne », ne nourrit essentiellement d’insectes, de sauterelles, de vers et parfois même de petits lézards. Figurent également à son menu selon la saison, certaines baies sauvages (comme les sorbes ou les myrtilles…). Son vol est agile et rapide et, ne supportant pas l’approche, il se camoufle à la moindre alerte ! Je m’estime donc particulièrement chanceux d’avoir pu le voir et, encore plus, d’avoir pu lui tirer son portrait !
À suivre…
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