A la recherche des yeux d’or
Dans le massif du Jura suisse, des Aiguilles de Baulmes en passant par l’Auberson, au plus profond des forêts de sapins et de hêtres se cachent les oiseaux mythiques que sont la chouette Hulotte, la chouette de Tengmalm ou encore la Dame Blanche ou chouette effraie…
La Chouette de Tengmalm ou Nyctale de Tengmalm est une chouette relativement peu connue en France en raison de sa faible répartition (principalement en montagne) et de son habitat privilégié: les forêts reculées et peu accessibles des vallons encaissés… Images extraites du documentaire « «A la recherche des yeux d’or» ou la quête des chouettes si discrètes » (Cliquez pour agrandir)
Seuls quelques initiés ont le bonheur de les apercevoir dans leur milieu naturel et c’est bien le privilège qu’on obtenu Pierre-Alain et Denise. Ce couple de passionné sillonne la région depuis plus de 40 ans afin de mieux comprendre ces mystérieux volatiles, et ceci avec une flamme intacte comme au premier jour…
A propos de la petite chouette de Tengmalm
« La chouette de Tengmalm est une espèce typique de la taïga. Elle affectionne donc les forêts de résineux, surtout dans le nord de son aire de répartition et dans les zones montagneuses. Elle est inféodée aux vieux peuplements possédant des cavités favorables à la nidification.
Dans le Jura, c’est un oiseau caractéristique des hêtraies-sapinières et des hêtraies d’altitude. En Vanoise, elle se satisfait de la plupart des formations boisées d’altitude, de la hêtraie au mélézin. C’est la maturité du peuplement forestier, avec le maintien de vieux arbres, qui conditionne sa présence, en liaison avec la présence du pic noir, grand pourvoyeur de cavités. Dans les Pyrénées, les prospections menées durant les années 1970-1989 ont permis de trouver l’espèce dans des milieux forestiers assez variés : 50 % des observations se situaient dans des forêts de pins à crochets dominants, 30 % en sapin dominant, 5 % en pin sylvestre et 5 % en feuillus. La moyenne altitudinale des observations se situe vers 1 700 - 1 800 mètres, avec comme extrêmes 700 et 2 250 mètres.
A l’opposé en quelque sorte, elle se reproduit régulièrement sur quelques plateaux calcaires de Côte-d’Or, dans les combes froides boisées en feuillus (hêtres principalement), à des altitudes comprises entre 300 et 600 mètres. Dans les Vosges du Nord, elle niche dans des pinèdes, des forêts mixtes de feuillus et de résineux, voire des hêtraies pures (mais les résineux ne sont pas loin) à des altitudes comprises entre 250 et 350 mètres.
Globalement, on note ainsi une grande plasticité dans le choix de l’habitat : l’espèce se reproduit dans des futaies âgées d’essences variées, situées en altitude ou dans des cuvettes froides, avec des cavités favorables à la nidification. » (Source : Petites chouettes de montagne, Rapaces LPO)
Vidéo : «A la recherche des yeux d’or» ou la quête des chouettes si discrètes (26 :27)
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