Le véganisme expliqué aux enfants

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Pascale Corbin, auteure de plusieurs ouvrages (que je vous ai présentés ici et ) nous fait aujourd’hui un exposé sur la manière dont les enfants sont, le plus souvent, confrontés aux tueries qu’imposent le mode d’alimentation encore, hélas, le plus courant : le carnisme…

Pascale Corbin (Image extraite de la vidéo)

Pas de doute : il est nettement plus facile de cacher la vérité aux enfants plutôt que de les mettre en face de la cruelle réalité quant à l’origine de ce qu’ils mangent et, en l’occurrence et tout particulièrement, sur le traitement infligé aux animaux qui se retrouvent dans leur assiette !

Pédagogue, Pascale Corbin, militante depuis toujours pour la cause animale et fervente adepte du véganisme revient sur certaines idées communément véhiculées quant à la manière d’informer les enfants et insiste sur le fait que le plus honnête est de toujours leur dire, avec justesse et sincérité, ce qu’il en est vraiment…

 

«Toutes les autorités sociales, en plus de l'opinion publique générale, s'allient pour endurcir la sensibilité de l'enfant envers les animaux utilisés pour la nourriture ». (Elisée Reclus, pédagogue libertaire du XIXe)

Vidéo : Le véganisme expliqué aux enfants (16 :46)

DR Pascale Corbin

 

 

 

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Publié dans Animaux, Consommation

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K
Merci Jean-Louis pour cet article fort intéressant.<br /> Je vais regarder la vidéo... J'ai lu le commentaire de Pascale très pertinent...<br /> Ce sera abordé avec ma fille qui élève son petit garçon de 28 mois à la campagne, sans télé, sans viande, sans produits laitiers (elle l'allaite encore...) et qui n'a pas l'intention de le mettre à l'école (elle est enseignante !!). C'est compliqué et pas toujours bien perçu par les autres...
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Z
Les consciences sont difficiles à déverrouiller quand elles sont formatées depuis l'enfance, j'ai mis près de 60 ans à sortir du déni et de ma dissonance cognitive . Alors oui, il faut aborder ces choses avec les enfants, ne pas les enfermer dans ces mensonges.
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T
Vaste débat où il semblerait que chacun s'en tienne rigoureusement à sa position sans écouter ni même entendre l'autre ! On peut parfaitement ne pas consommer de produits issus des animaux sans en vouloir à la terre entière et, à l'inverse, on peut très bien êtres carnivore sans jeter la pierre à ceux qui ne le sont pas ! Cela s'appelle le "respect" de l'autre... Quant au débat "faut-il dire la vérité aux enfants ?" : je pense que les parents "responsables" (il y en a, si, si) arrivent parfaitement à aborder ce genre de sujet -et quantité d'autres...- sans faire de leur progéniture des traumatisés à vie ! Plus tard, de toute manière, les enfants iront leur propre chemin... en connaissance de cause, espérons-le !
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D
dans son extrémisme le véganisme me paraît doctrinaire et n'est pas fait pour influencer les trop jeunes qu'on voudrait priver de choses qui n'ont rien à voir avec le carnisme
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C
Sujet oh combien délicat ! Il est vrai qu'il est beaucoup plus "commode" de taire la vérité ! Du reste, beaucoup d'adultes ne la soupçonnent que partiellement et, je ne suis pas sûre qu'ils veuillent d'ailleurs la connaître... Là encore, il est bien plus pratique de se mettre la tête dans le sable et de fuir ses responsabilités !
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J
Il n’est pas évident, devant le joli spectacle d’un agneau tétant sa mère, d’expliquer à l’enfant qui vous accompagne que, derrière cette bucolique image, c’est une succession de drames qui se jouent… Le tendre agneau est, en effet, condamné à plus ou moins brève échéance, au couteau du boucher… Quant à la brebis, si elle a la chance de vivre dans un élevage extensif, elle sera rapidement remise en contact avec le bélier pour "produire" un nouvel agneau… qu’on lui ôtera bien vite comme le précédent ! Cet exemple pour illustrer la manière dont se passent les choses dans de rares cas car, pour les milliards d’animaux mis au monde, élevés et enfin tués pour nourrir l’humanité, c’est beaucoup moins champêtre et surtout, extrêmement violent du début à la fin : ce blog évoque régulièrement tous ces aspects sombres de notre civilisation impitoyable avec les autres créatures… <br /> Pour en revenir à la publication du jour, le dilemme, pour nombre de parents responsables et soucieux de l’avenir de leur progéniture, est de trouver les mots justes pour dire la vérité à un enfant qui, c’est évident, ne peut l’imaginer tant elle est d’ailleurs inimaginable ! <br /> Dire la vérité ? La cacher comme on lui fait croire au Père-Noël ? Chacun fera selon ce que sa conscience lui dicte… Pascale Corbin donne ici simplement "quelques pistes" pour aider ceux qui font le choix de la franchise ! <br /> Reste toutefois à y mettre les formes car la vérité peut s’avérer traumatisante…
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P
Beaucoup de véganes ont fait le choix de ne pas engendrer de descendance, car la vie est un traumatisme en elle-même, la naissance, avec le cri primal, la mort, bien sûr, qui nous attend tous et que nous craignons souvent (sans pour autant avoir peur de l'administrer en masse !). S'ils ne souhaitent pas non plus d'enfants, cela peut être accessoirement à cause de la démographie démentielle, mais surtout parce qu'ils estiment que ce monde n'est pas "un long fleuve tranquille" et je suis gentille) et que nous n'y pouvons rien changer... Mais quand l'enfant est là, d'autres parents ont choisi de ne pas inviter le petit écran dans leur foyer, voire de faire l'école à la maison = c'est un choix de vie assez compliqué. Mais sans ces deux cas de figure, ce sera un parcours du combattant dans une société bâtie sur le sacrifice animal dans laquelle la sensibilité végane subit une agression de chaque instant. Ceci d'autant plus que l'enfant, même élevé dans la plus pure "éthique alimentaire" pourra prendre le contre-pied de son éducation dès qu'ils sera ado ou adulte, par conformisme, facilité, pour se sociabiliser, etc. et jeter aux oubliettes ce que ses parents auront mis tant d' années à construire.