L’association L214 dénonce des maltraitances dans un élevage de cochons du Maine-et-Loire

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Alertée par des adhérents de l’association, L214 révèle aujourd’hui les images tournées ce dimanche dans un élevage intensif de cochons situé sur la commune de Mauges-sur-Loire. Cadavres de cochons, truies enfermées dans des espaces restreints ou encore cochons blessés… L’association dénonce les différentes maltraitances qui ont lieu dans cet élevage !

Image extraite de la vidéo L214

Une cinquantaine de cochons âgés d’environ 6 mois sont morts dans un élevage du Maine-et-Loire. Alertée par des adhérents de l’association, L214 révèle aujourd’hui les images tournées ce dimanche dans un élevage intensif de cochons situé sur la commune de Mauges-sur-Loire.

« À l’entrée de l’élevage, une odeur pestilentielle attire l’attention de promeneurs. Un jus nauséabond suinte d’une remorque puis s’écoule de l’autre côté de la route, jusqu’au fossé qui passe le long de l’élevage. Dans la remorque, ils découvrent une cinquantaine de cadavres de cochons en cours de décomposition, mangés par les asticots »

À l’intérieur de l’élevage, les images montrent des truies enfermées dans des stalles à peine plus grandes que leur corps, des cochons blessés, un seau rempli de cadavres de porcelets, des produits médicamenteux dont des  antibiotiques et des seringues qui traînent dans le local sanitaire.

Image extraite de la vidéo L214

L214 a signalé la situation aux services vétérinaires (DDPP du Maine-et-Loire). « Cet élevage fournit la Cooperl, premier complexe industriel porcin de France », précise L214. Pour Sébastien Arsac, porte-parole de L214 : « Si la canicule est à l’origine de cette hécatombe, comme nous l’a assuré l’éleveur que nous avons joint par téléphone, ces images sont révélatrices d’un grave défaut de gestion de l’élevage. La chaleur était annoncée et des mesures auraient dû être prises ; de plus, des dispositifs d’alarme sont censés avertir l’éleveur en cas de haute température. Les cochons sont très sensibles à la chaleur, ils n’ont pas la capacité de transpirer comme l’être humain. Ces cochons auront vécu toute leur vie dans un élevage intensif, sur un sol bétonné, à des densités d’élevage très élevées. Ils sont morts dans une lente agonie dans ce bâtiment surchauffé. C’est une des nombreuses conséquences de l’élevage intensif, qui représente plus de 95 % de l’élevage porcin en France. »

 

Angers Villactu.fr (31.07.2019)

 

 

 

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J
Et les conditions de travail de la Cooperl de Lamballe n’étaient pas spécialement bonnes. Beaucoup de maladies professionnelles pour des salaires très faibles. Et les éleveurs coopérateurs n’étaient pas ceux qui gagnaient le plus dans la filière. Selon mes informations qui ne sont pas très récentes mais je ne suis pas sûr que ce soit devenu le paradis aujourd’hui !
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F
Encore un scandale... Combien sont-ils à souffrir en silence dans l'attente d'une mort lente. Comment peut-on encore accepter cela ? Merci aux lanceurs d'alerte, merci à tous ceux qui se battent pour la cause animale. Mais que fait l'Etat ? A nous aussi, en tant que citoyen et consomm'acteur d'être responsable dans nos actes et choix. Merci à ce blog !
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C
Des pratiques scandaleuses et, hélas, certainement beaucoup plus courantes qu'on ne l'imagine ! Bravo -une nouvelle fois- à L214 et à ce blog qui milite également pour les sans-voix !
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C
Comment devient on un maltraitant du vivant... ?<br /> Comment ne rien ressentir face à la douleur et l'effroi d'un autre Être ?
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F
Contrôles sanitaires vétérinaires ?
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K
Cela me soulève le coeur que l'on puisse traiter des animaux de cette manière... C'est à dénoncer...<br /> Pauvres cochons. Que de souffrance...
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Z
On est au bout de la chaîne de souffrance , quand le mot animal, être vivant, sensible, n'existe plus mais est remplacé par les mots bidoche et profit. Dégueulasse ! Inacceptable !
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J
J'ai visité le site internet de Cooperl.: belles images, belles phrases et belle langue de bois! Quel décalage avec les photos de L214!
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J
L’horreur, toujours et encore… Le résultat de la course effrénée à la productivité qui est incompatible avec le moindre sentiment d’humanité : les animaux ne sont "que" des "machines" à produire, exploités comme telles et tout autant jetées comme telles après usage ! <br /> Merci à L214 de veiller et de dénoncer ces pratiques immondes que je suis heureux de ne cautionner d’aucune manière…
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D
c'est dégueulasse ! c'est bon de dénoncer ce genre de crime contre la vie
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