Infatigable petite mésange noire

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Elle est petite, timide et toujours très active ! La mésange noire, habitante typique des forêts de résineux est souvent confondue avec sa cousine, la charbonnière…

La Mésange noire (Periparus ater). Illustration : © JPL (Cliquez pour agrandir)

La Mésange noire (Periparus ater). Illustration : © JPL (Cliquez pour agrandir)

Notre ami JPL nous offre cette jolie aquarelle d’une de ses visiteuses croisées en son jardin ! Assez remuant, ce petit oiseau vit en couple durant la période de reproduction et rejoint ces congénères pour le reste de l’année : ils forment alors de petits groupes de plusieurs dizaines, parfois de centaines d’individus…

Comme la plupart des autres mésanges, la Mésange noire est une grande consommatrice d’insectes ce qui lui confère une utilité non négligeable tant au jardin que pour l’ensemble des plantations ! En hiver, une grande part de son alimentation est végétale par la force des choses et est principalement constituée de graines de divers arbres à aiguilles.

Chant de la mésange noire

Pour nidifier, la petite Mésange noire qui est cavernicole comme un grand nombre d’autres mésanges, recherche des anciens nids de pics ou d’écureuils. Lorsque ceux-ci font défaut, elle n’hésite pas s’installer dans une quelconque cavité de mur ou d’une souche… Elle apprécie donc également les nichoirs que nous mettons à la disposition des oiseaux dans nos jardins !

Son habitat de prédilection étant les forêts de conifères, on ne la trouve guère en l’absence de résineux dans les environs…

Mésange noire qui attend le départ de l’intrus pour rejoindre la cavité où l’attendent ses petits… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

Mésange noire qui attend le départ de l’intrus pour rejoindre la cavité où l’attendent ses petits… Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

 

 

Si vous avez apprécié cette publication,

partagez-là avec vos amis et connaissances !

Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,

Abonnez-vous !

C’est simple et, naturellement, gratuit !

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Cf message suivant.
Répondre
P
A moins d'être un peu beaucoup myope et pas très observateur, il n'y a pourtant pas beaucoup de similitudes entre la mésange noir et la mésange charbonnière, la première ne présentant pas ou peu de couleur bleu. Merci beaucoup Jean-Louis, tes photos sont tout-à-fait agréables à observer: que ce soit d'oiseaux ou de grand mammifères.
Répondre
K
Superbe petite mésange noire !!<br /> Quelle jolie aquarelle
Répondre
Z
Une vraie petite beauté! Merci à JPL , c'est un vrai petit bonheur que cette jolie aquarelle!
Répondre
C
Oh, quelle est mignonne cette petite boule de plumes ! L’aquarelle est très jolie : bravo à l’auteur dont j’ai pu découvrir pas mal d’autres réalisations sur ce blog. Vos fiches « oiseaux » sont toujours intéressantes et, comme aujourd’hui encore, superbement illustrées ! Je ne suis pas certaine de tout retenir mais, après tous, qu’importe : l’important c’est le plaisir que nous apporte les articles que vous publiez ! J’apprécie également de pouvoir écouter le chant de l’oiseau présenté en même temps que j’en fais connaissance… Tout cela est très pédagogique !
Répondre
J
Merci Jean Louis!<br /> Peut être est-ce parce que je maintiens une alimentation toute l’année pour les oiseaux, mais j’assiste depuis 2 ou 3 ans à une sédentarisation en particulier des mésanges, ainsi, j’ai tous les ans des nidifications de mésanges bleues et charbonnières depuis longtemps et les autres variétés n’étaient observées que l’hiver. J’ai donc eu cette année : mésanges noires et mésanges à longue queue en plus des autres variétés. J’observe régulièrement les huppées et nonnettes mais pas de nidification (visible) dans mon secteur.<br /> <br /> Là où je m’interroge c’est que les parents utilisent une alimentation naturelle pour les petits, chenilles surtout, et pas ou très peu la mangeoire alors que les charbonnières et bleues y ont recours très souvent.<br /> Autre remarque que j’espère partagée, les moineaux sont aussi très nombreux cette année.
Répondre
J
Encore quelques infos, après avoir observé le nourrissage des noires et longue queues en particulier dans le cerisier du jardin, je ne les voit plus. Elles sont sans doutes parties rejoindre leurs congénères de la forêt toute proche.<br /> En marge, j’ai aussi eu non loin une portée de sittelles. J’en voit toute l’année depuis longtemps mais c’est la première fois que j’ai la chance de voir des petits et pareil que ce que tu observe, les petits sont alimentés en chenilles alors que les adultes sont de grands habitués de la mangeoire. Les petits ont maintenant pris aussi le relais de fouiner sur l’écorce des arbres.
J
Merci pour ces précisions JPL ! Concernant le recours aux graines durant l’élevage de jeunes par les mésanges bleues et charbonnières, j’ai observé le même phénomène : les parents effectuent d’inlassables –et certainement fatiguant- allers-retours vers les nichoirs avec, dans leur bec, de nombreuses chenilles, ils repartent quasi systématiquement en évacuant une fiente qu’ils emmènent plus loin puis reprennent la chasse aux chenilles… De temps en temps, ils font une brève étape par la mangeoire pour y prendre une graine de tournesol, pour leur propre compte cette fois ! A croire que cela leur donne un petit coup de fouet telles les barres de céréales que prennent certains sportifs… En tous les cas, une certitude : tout cela épuisant : moi, rien qu’à les observer, j’en baille !<br /> Sinon, nous avons également une troupe assez importante de moineaux domestiques…
D
charmant oiseau, bravo aux illustrateurs
Répondre
J
Super dessin.Bien que les conifères soient nombreux autour de moi, je n'ai pas remarqué cette mésange.<br /> Je vais ouvrir l'oeil.
Répondre
J
Charmante petite boule de plumes croquée ici par JPL que je remercie encore vivement pour l’ensemble de ses contributions qui sont toujours un régal… pour les yeux bien sûr ! Quant à la petite mésange noire, à l’instar de sa cousine la huppée, j’en ai –enfin- vu quelques individus non loin de chez moi ! Je les croyais toutes deux absentes du secteur : eh bien non, en fait leur légendaire discrétion les fait se cantonner dans les bois d’où, tel le loup, elles ne sortent que rarement ! Notre ami JPL a davantage de chance puisque le modèle de son aquarelle niche semble-t-il dans son jardin !
Répondre