Rencontre avec le Loriot
Le photographe et naturaliste Claudie Stenger qui n’en est pas à sa première contribution à « Nature d’Ici et d’Ailleurs », nous fait aujourd’hui profiter de ses premières rencontres avec un oiseau qui vient de revenir sous nos latitudes après un long périple depuis l’Afrique orientale : le Loriot que l’on appelle malgré tout « d’Europe »…
Sa parure jaune d’or éclatant fait du Loriot mâle un oiseau aux allures véritablement exotique ! Malgré ce plumage plutôt extravaguant, l’oiseau n’en demeure généralement que très peu visible à nos yeux, sa présence n’étant trahie, la plupart du temps, que par son magnifique chant qu’il a fluté et pour le moins mélodieux…
Chant du Loriot
Pour le voir et, a fortiori, pour le photographier, il faut donc faire preuve de beaucoup de patience et, histoire de mettre un maximum de chance de son côté, se montrer extrêmement discret !
Claudie Stenger pratique essentiellement l’affût et, pour cela, il installe préalablement des caches en des lieux soigneusement choisis où il sait avoir quelques aubaines de faire d’intéressantes rencontres… Pour le loriot, l’affût en question, se trouve en forêt, près d’un petit bassin d’eau où les oiseaux viennent régulièrement s’abreuver. Après… tout n’est qu’une question de félicité car de nombreux paramètres entrent évidemment en jeu : d’abord, il faut être sur place, ensuite, la lumière doit être bonne et, enfin, les modèles convoités doivent se décider à entrer en scène !
Ce matin-là, toutes les conditions étaient réunies et ce n’est pas un loriot mais, bel et bien deux –le couple en fait- qui s’est présenté devant l’objectif du photographe ! Le temps de tirer quelques portraits et les oiseaux étaient repartis… Puis, longue et vaine attente ! Plusieurs jours en fait sans qu’aucun des volatiles ne se montrent à nouveau : « Je commençais à désespérer raconte Claudie Stenger, lorsque deux amis photographes à qui j'avais permis de profiter de mon installation m’appellent pour me dire que les loriots sont de retour. Je me suis naturellement précipité à l'affût pour faire les photos ci-jointes : la femelle en train de construire le nid ! D’abord, avec l'écorce d'un arbre, ensuite avec la laine de mouton mise à disposition de tous les oiseaux ! ».
Puis, nouvelle (et très longue) attente… Six semaines s’écoulent en fait avant que Claudie Stenger ne retrouve « ses » loriots et, surtout, le mâle dans le cerisier sauvage où il faisait abondamment provision de fruits dont visiblement il se délectait ! « Pour beaucoup de photographes, le Loriot est absolument unique, une véritable merveille de la nature ! » confie, heureux, le chasseur d’images lorrain dont une des prises de vues a d’ailleurs été sélectionnée et publiée en double page dans un magazine spécialisé en photos naturalistes (ci-dessous)…
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