Grand débat : un collégien interpelle Macron sur l'écologie

Publié le par Jean-Louis Schmitt

N'y allant pas par quatre chemins, micro à la main, ce collégien a demandé à Emmanuel Macron ce qu'il entendait par écologie. Culotté.

Charlie. Image extraite de la Vidéo

Pour poser sa question au Président, ce collégien a eu besoin de pas mal de cran et ça s’entend. Une intervention culottée qui reflète largement une inquiétude grandissante auprès des plus jeunes. En jeu : l’avenir de la planète et, donc, leur avenir tout court…

Ça s’est passé ce jeudi 7 mars lors du grand débat à Gréoux-les-Bains. Écoutez :

« Qu’est-ce que vous entendez par écologie, alors qu’encore aujourd’hui des usines peuvent déverser leurs déchets dans la mer, les pesticides polluent nos sols et donc notre alimentation, que 20.000 tonnes de déchets électroniques en Europe sont envoyés au Nigeria et les plastiques envahissent nos océans et notre planète. Quand est-ce que vous allez réagir ? Vous en avez le pouvoir. Et une dernière question monsieur : Puisque c’est l’argent qui nous a amenés à négliger l’écologie, pensez-vous qu’on pourra acheter une nouvelle planète avec de l’argent? »

Réponse d’Emmanuel Macron :

« Il y aura toujours de l’argent, mais l’argent il ne faut ni le détester ni l’adorer, il faut le voir comme un moyen de faire les choses. »

De plus en plus, la jeunesse française met les pieds dans le plat et place les politiques face à leurs responsabilités. Bravo !

Axel Leclercq/PositivR (7 mars 2019)

Vidéo : Écologie et argent : un collégien interpelle Emmanuel Macron (3:39)

 

 

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Z
Mais bon sang mais c'est bien sûr!!! Cela doit être aussi à notre Jupiter qu' a été confié le fonctionnement d'Over blog ! Lol! <br /> Bravo aux petits jeunes , leurs espoirs et leur énergie auront de quoi faire!
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P
Non Zoé, le dysfonctionnement d'Over blog ne peut être attribué au président, pas l'envergure. Poutine, la CIA, des islamistes mal intentionnés, nous en saurons plus quand Jean- Louis aura terminé son enquête.
F
Il y a quelques jours, le Président a défendu sa politique environnementale dans le cadre d'un débat à Gréoux-les-Bains, indiquant même "qu’on peut faire plus vite, plus fort, plus loin" en matière de transition écologique. Dans le même temps, nombre de ses réponses démontrent au contraire une très faible ambition. Décryptage, à l’heure où s’ouvre la dernière phase du grand débat national.<br /> Contre-sens en matière d'orientations énergétiques<br /> Le Président a ainsi assuré que la France a la "chance" d’avoir "une électricité produite aux trois quarts par le nucléaire" : cette "chance" va conduire les usagers et contribuables à payer dès les prochaines années les coûts astronomiques de mise en sécurité des centrales, sans parler de l'EPR et de la gestion des déchets, tout ceci à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d'euros. La priorisation donnée au nucléaire obère les capacités de développement des énergies alternatives et minore les efforts nécessaires de baisse des consommations.<br /> Brouillard en matière de fiscalité écologique<br /> Le Président affirme défendre au niveau européen la mise en place d’un prix minimum du carbone et une taxation aux frontières sur le CO2 importé. C'est un point important, mais dont tout le monde peut voir qu'il ne dépend pas de la France seule... et en attendant, que fait-on chez nous en matière de taxation des transports maritimes et aériens ? Que fait-on en matière de fiscalité écologique ? Nous rappelons une des demandes les plus fortes entendues ces derniers mois : la fiscalité doit permettre d’accompagner en priorité les ménages modestes ou en difficulté, en matière de mutation des consommations et des comportements.<br /> Décisions sous influence en matière de partage de la ressource en eau<br /> Interrogé sur les projets de retenues artificielles d'eau, pour des besoins d'irrigations de certaines productions agricoles, le Président a cité le rapport de la mission du préfet Bisch sur la ressource en eau pour annoncer le "déblocage d’ici au printemps d'une soixantaine de projets" de retenues. Cette affirmation est en contradiction avec les conclusions de ce rapport officiel qui recommandent la méthode de co-construction territoriale de projets de substitution. Ce rapport a été signé par l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture comme par notre fédération, et engage donc tous les acteurs<br /> L'agriculture biologique : enjeu de communication ou d'avenir ?<br /> Le président dit "croire" dans la filière de l'agriculture biologique "en croissance", en rappelant le projet de financer les services environnementaux rendus par les agriculteurs. Seul problème : dans le même temps, les versements de soutien au « bio » accumulent plusieurs années de retard, et le gouvernement vient d'annoncer qu'il ne soutiendrait à l'avenir que la conversion à l'agriculture biologique et non pas le maintien.<br /> La biodiversité, ça commence à bien faire ?<br /> Sur les questions de co-existence avec les espèces sauvages, le Président a de nouveau annoncé l’augmentation du nombre de loups à abattre : « le ministère a pris des dispositions très claires pour adapter le niveau des prélèvements, et passer de 10-12% à 17-19%". Alors qu’aucune évaluation des destructions de loups sur la baisse des dommages aux troupeaux n’a été faite, il privilégie toujours les tirs de loups à l'augmentation de la mise en œuvre préventive de moyens de protection des troupeaux, défaillante dans certains territoires.<br /> Face à l’urgence écologique et sociale, « le pays est en droit d'attendre des décisions plus ambitieuses à l'issue du « grand débat », conclut Jean-David Abel, vice- président de France Nature Environnement. « Les réponses binaires, les solutions du passé, la procrastination ne sont plus de mise. Les enjeux environnementaux ne sont pas une contrainte pour l'économie. Les intégrer est un gage de réussite d'une transition vers une économie soutenable et donc une chance pour l'avenir. Nombre de français sont prêt à s’engager beaucoup plus loin dans la transition écologique et solidaire. Avec eux, France Nature Environnement demande plus d’écoute de leurs propositions et plus de cohérence dans les politiques menées ».
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P
Bref du grand n'importe quoi. Merci à FNE de nous éclairer en détail sur les subtilités de la pensée de notre Leader Maximo en matière d'environnement. Pour les progrès significatifs on repassera. Effets d'annonces, atermoiements, quelques reculades face aux lobbies, ça ne nous avance pas beaucoup. Il faudra s'en souvenir au moment de glisser un bulletin dans l'urne.
T
"Mettre la gomme". ... vraiment mal choisi comme titre à propos d'écologie ! !<br /> En effet rien de plus polluant que de mettre la gomme sur le bitume (au sens propre), et au sens figuré mettre les gaz. ... Tout aussi polluant ! !!
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M
"Le président a appelé à «aller plus fort, plus vite et plus loin» dans la transition écologique" : chiche M. le Président, on vous prend au mot !
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P
Là franchement Michèle, je ne peux pas te suivre, prendre au mot le président, où vas-tu chercher des incongruités pareilles. Plus fort, plus vite plus loin, ça ne veut rien dire, c'est de la rhétorique de comptoir, un slogan publicitaire à l'usage des demeurés. D'ailleurs je crois que cela a déjà été utilisé. Michelin, Air France, Citroën, plus fort, plus vite, plus loin, au moment ou il faut faire des économies sur tout, c'est quand même un peu con. Par contre je ne suis pas certain que Manu aille au delà de 2022, mais c'est déjà pas mal loin. Pardon je m'aperçois que j'ai oublié la transition écologique, désolé on ne peut pas penser à tout. Bon samedi.
C
Comme cela fait plus de 30 ans que nous espérons qu'un président ose enfin agir par ... Devoir ?.... Idéalisme ?.... Conscience ?.... Bravo les Jeunes qui osent dire, affirmer, accuser ! Pendant que le monde politique à force de prendre son temps en n'assumant toujours pas ses responsabilités pour ne pas froisser les secteurs qui refusent d'évoluer et les traditions qui veulent continuer de s'amuser en massacrant, la Vie elle, se délite...
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P
Bel exemple de pédagogie. Une fois de plus notre président est à la hauteur, calme, clarté, sang-froid, modération face à un garçon visiblement envoyé au casse pipe par des irresponsables. On transitionne, compris. Ces jeunes Greta, Charlie, Victor, ce dernier qui organise aujourd'hui un défilé pour la bio-diversité, où va t'il chercher tout ça, sont un peu longs à la détente. Si le président dit que c'est difficile, que son action est pondérée et qu'i fait pour nous les meilleures choix, pourquoi s'acharner à faire des manifestations inutiles et poser des questions idiotes. Tout ça pour faire leurs intéressants et échapper à quelques heures de cours? Qu'ils prennent exemple sur les jeunes de banlieue pour l'assiduité scolaire et l'attitude éco-responsable et nous en en reparlerons. Pour finir il faut bien admettre que la transition est en marche depuis la candidature de René Dumont et que les améliorations sont sensibles au quotidien. Alors un peu de respect les jeunes.
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J
J'ai adoré ce contre-pied de Pierre. Ceci dit, j'admire l'habileté de notre président. Il faut que je m'en inspire lorsque ma Michèle me demande de faire le ménage ! Pierre a encore ajouté quelques fonds de vérités dont nous débattrons prochainement . Avec toutes mes amitiés.
J
Cher Pierre, une fois de plus tu excelles dans l’art du cynique de service et je t’en sais gré ! Pour autant, Macron qui évoque la "transition écologique" qui, selon lui, est en marche (tiens, tiens, comme sa République alors ?) te bat néanmoins à plates coutures ! Continues donc à t’entraîner pour ne pas trop te faire larguer par notre monarque de service : les présentes pages te sont grandes ouvertes à cet effet ! En revanche, je ne sais pas comment prendre la réponse de Jacky (ci-dessous) à ton commentaire : se hasarderait-il lui aussi dans l’ironie ? Il va falloir que je creuse la question !
J
Je suis d'accord avec cette analyse.
C
Bravo jeune homme ! il a osé et il a raison.
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D
Si la réponse de Macron s'arrête là......lamentable, il ne répond que sur l'argent, à croire qu'il se sent visé, l'écologie....pffftt; certes le problème est mondial, la France ne peut le résoudre seule mais déjà protéger notre environnement, l'avenir de nos jeunes et surtout servir d'exemple, d' autres états suivraient; la France a été un exemple avec le siècle des Lumières , elle doit en être un pour cette cause ... de survie !<br /> Certes difficile, j'ai appris que la Suisse envoie en Afrique ses cigarettes les plus nocives, on sait que nos vieux ordinateurs, véhicules diesel etc finissent là-bas, finalement le même mépris que pour la colonisation....sans parler des mines de coltan ou autres qui saccagent ce continent pour notre confort (les portables ) en assassinant adultes ....et enfants qui y travaillent!!!!!......pour les trusts donc pour l'Argent !!!! Après avoir détruit notre vieux continent allons-nous être acteurs ou complices de la destruction des autres?<br /> Mon commentaire sera peut-être supprimé car déjà par deux fois il l'a été, je pense quand il est trop politique: Overblog a certainement des modérateurs qui l'ont jugé bon !!! Mea culpa!
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J
Bonjour Dominique,<br /> Il n’y a aucune forme de modération de ma part… sauf cas exceptionnels (gourous, menaces et insultes…) mais, là, tu n’es nullement concernée ! Si certains de tes commentaires ne sont pas apparus, c’est qu’il y a un autre problème, un de plus, qu’’il va falloir que je signale à Overblog dont le fonctionnement laisse vraiment à désirer ces derniers temps ! Si, chez certains abonnés, la réception semble à nouveau revenue à la normale, ce n’est pas le cas de tout le monde et je me sens très démuni face à cette situation…<br /> Pour en revenir à la présente vidéo, je préfère en retenir l’aplomb de ce jeune Charlie à l’embrouillamini de la réponse de Macron qui noie véritablement le poisson : Ces "non-réponses", exercices pour lesquels nos dirigeants sont devenus de véritables experts, me sont de plus en plus insupportables… Heureusement, les langues se délient de plus en plus et, à défaut de mesures fortes, c’est plutôt réconfortant !
D
il est en effet encourageant de voir des jeunes s'intéresser aux problèmes majeurs de notre époque
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J
La réponse de Macron à cette question de Charlie pourtant claire et nette, s’apparente une fois de plus à un enfumage dont notre sémillant président semble être devenu expert ! Langue de bois et, surtout, prudence magistrale pour ne pas s’attirer les foudres de la FNSEA en montrant du doigt, au passage, l’agriculture bio "qui, elle non plus, ne peut pas se passer de l’utilisation d’un peu de pesticides…" sont de mise… Et si, cher président, vous souteniez davantage cette agriculture biologique que vous semblez surtout mépriser, si vous cessiez d’être complice de tous ces pollueurs qui assassinent les sols, l’eau, l’air… ce serait un grand pas pour une écologie plus responsable ! L’argent que, selon vous "il faut voir comme un moyen de faire les choses" est, pour l’heure, très mal utilisé et, quand on connaît votre rapport avec la finance, il y a bien peu de chances que cela change… <br /> En tous cas bravo au jeune Charlie qui a fait là une brillante et sensée intervention ! Je persiste à croire que c’est grâce aux jeunes générations que les choses bougeront… enfin !
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