Un lien qui nous élève

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Dès 1850, la loi Grammont punissait les mauvais traitements à nos compagnons sans mots. Mais, à ce jour, le paysage de l’élevage français a surtout pris la forme de porcheries-usines, de stabulations surpeuplées, de fermes industrielles robotisées... Heureusement, Laure, Nicolas, Annabelle et leurs collègues éleveurs choisissent une autre voie pour offrir une existence plus digne à leurs animaux, du début à la fin. Et leurs efforts sont récompensés par le lien qu’ils tissent avec leurs bêtes. Un lien qui nous élève tous…

Images extraites de la bande-annonce du film « Un lien qui nous élève ». (Cliquez pour agrandir)
Images extraites de la bande-annonce du film « Un lien qui nous élève ». (Cliquez pour agrandir)Images extraites de la bande-annonce du film « Un lien qui nous élève ». (Cliquez pour agrandir)

Images extraites de la bande-annonce du film « Un lien qui nous élève ». (Cliquez pour agrandir)

Olivier Dickinson est un réalisateur britannique de films documentaires. Après son sixième film, « Des locaux très motivés », qui a reçu le prix du jury à l'Agrofilm Festival et le grand prix au Portland Earth Day Film Festival, il travaille sur «Un lien qui nous élève», un documentaire sur le bien-être animal tourné en partie à Graulhet.

«Lors du tournage de mon dernier documentaire sur l'économie circulaire en agroalimentaire, j'ai rencontré des personnalités fascinantes, entre autres chez les adeptes de l'élevage en plein air. Mireille, chevrière charismatique ; Jean-Marc et ses blancs moutons sur la colline ; Pascal et ses cochons folâtrant dans les champs m'ont tous donné envie d'approfondir le sujet sensible du bien-être animal», explique le réalisateur.

Pour se faire, Olivier Dickinson a parcouru la France du Finistère à la Drôme, la Moselle, l'Hérault, l'Aveyron et le Tarn, chez Martine Rulens et Nathalie Appelmans. Depuis 2004 la ferme des Ânes d'Autan produit du lait d'ânesse bio transformé sur place en produits cosmétiques, laits hydratants, savons, crèmes ou liniments.

Financement participatif

Pour mener à bien son nouveau projet l'auteur de films d'inspiration sociale et écologique («La Province Oubliée», «Veilleurs du Lagon» ou «Paludiers de la Baie»), reconnu par plus d'une centaine de festivals dans 45 pays et récompensé par une vingtaine de prix, a choisi un financement participatif sur la plate-forme www.zeste.coop. Les dons serviront à couvrir, au moins en partie, les frais de production, car il est très rare que la diffusion d'un documentaire amortisse les dépenses engagées.

Comme pour son dernier film, «Des locaux très motivés», et toujours par choix militant, le réalisateur compte distribuer ce documentaire par ses propres moyens, soulignant : «Les projections-débats, en ma présence si possible, seront prioritaires pendant 1 ou 2 ans en France et peut-être ailleurs, car il existera une version sous-titrée en anglais destinée aux festivals internationaux».

J-C C

Sortie le 13 mars 2019

Un lien qui nous élève Bande-annonce VF (01 :31)

 

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 « S'il est vrai que les espèces évoluent et progressent, c'est-à-dire que les hommes d'aujourd'hui sont des singes d'hier, le meurtre d'un animal, pour s'en nourrir, est un homicide et une anthropophagie anticipés. »  Auguste Guyard ; Quintessences (1847)

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K
Merci pour cette belle info<br /> Bonne soirée Jean-Louis
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J
Beaucoup de finesse dans ce titre.
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J
Pour la dignité des éleveurs, pour la condition animale, une réflexion qui mérite d’être largement menée…
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