Serait-ce la fin de l’hiver ?

Publié le 26 février 2019 par Jean-Louis Schmitt

Les températures incroyablement douces tendraient à y faire croire : le thermomètre, peu habitué à grimper de la sorte dès février, s’affole bien un peu ! Inutile pour autant d’en faire autant et de sortir les chaises longues : le général Hiver n’a peut-être pas dit son dernier mot… En attendant, au jardin, on retrouve le plaisir de se prosterner devant les petites merveilles qui n’attendaient que leur heure pour réapparaître !

Perce-neige (Galanthus nivalis). Photo : JLS (Cliquez pour agrandir)

Ainsi, comme de véritables petits bijoux auxquels ils n’ont d’ailleurs rien à envier, les perce-neige à la délicate inflorescence blanche apportent une touche de gaieté bienvenue en cette saison plutôt morne et grise ! Ne boudons pas notre plaisir et inclinons-nous devant ces petits miracles qui, outre leur beauté, ont le chic de nous mettre dans l’embarras lorsque l’on aborde le sujet d’un point de vue strictement grammatical : perce-neige, genre masculin ou féminin ? Et le pluriel : faut-il écrire perce-neige ou perce-neiges !

Prise de tête en l’occurrence tout à fait inutile puisqu’on va faire simple et s’en référer au dictionnaire Larousse qui nous dit que Perce-neige est un ‘’nom masculin ou féminin’’ et qu’il est ‘’invariable’’ ! Au pluriel, ‘’Perce-neige’’ ou Perce-neiges’’ sont donc admis ! Cette question étant évacuée, revenons à nos mignonnes petites fleurs annonciatrices de jours meilleurs (enfin… c’est du moins ce qu’on espère !).

Toxiques, les perce-neige sont, en toute logique, des plantes médicinales très utiles pour traiter certaines maladies. L’ingestion des bulbes en revanche n’est évidemment pas conseillée puisqu’elle provoque des diarrhées importantes, des nausées et des vomissements ! De même est-il toxique pour les animaux… qui, d’instinct, n’y touche pas : faisons donc de même et contentons-nous de les admirer !