Glyphosate : une étude montre une nette augmentation du risque de lymphome
Alors qu’Emmanuel Macron traîne des pieds pour prendre la ferme décision d’interdire enfin cet herbicide (lire ici), de nouvelles publications décrivent ‘’un risque accru pour les travailleurs les plus exposés’’ ! En ce qui me concerne, je rejoins l’analyse de mon ami Gérard Charollois (ci-dessous) : soit le produit en question est inoffensif, soit il est dangereux et, dans ce cas, n’en déplaise à la FNSEA, il est plus qu’urgent d’agir…
Une nouvelle étude montre un risque accru de développer un lymphome quand on a été exposé simplement à des produits à base de glyphosate. Illustration : Olivier Bonhomme
Après un rapport du CIRC (comité international de recherche contre le cancer), branche de l’OMS, deux chercheuses Américaines mettent en cause le glyphosate, herbicide de Monsanto, dans l’apparition de lymphomes.
Or, depuis des mois, des lobbies œuvrent tapageusement et dans l’ombre pour imposer le maintien d’autorisation de l’emploi de cette molécule en agriculture, au motif que si la France l’interdisait seule, il y aurait distorsion de concurrence avec les pays laxistes.
La question n’a rien d’idéologique, de subjectif, d’émotionnel. Soit le glyphosate est non cancérogène, soit il est toxique. Dans la seconde hypothèse, à déterminer rationnellement, la justice doit non seulement mettre en examen pour empoisonnement et mise en danger d’autrui tous les lobbyistes intervenus pour son maintien d’emploi et, eu égard à l’extrême gravité de l’atteinte à la santé publique, les incarcérer. Il y a trop d’impunité dans le monde puant des affaires…
Pour faire de l’argent souillé par la mort des gens, des oligarques et petits leaders bénéficient d’une quasi-immunité. La justice ne doit pas frapper les petits, les sans-grades, les contestataires, les vigies d’une société à la dérive et offrir aux puissants d’interminables instructions qui déboucheront, dix ans après les faits, à une condamnation de pur principe.
Oui, nous voulons des coquelicots et la fin des empoisonneurs.
Gérard Charollois
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‘’En résumé, l'agriculture pollue l'eau à grands coups de nitrates, de phosphates et de pesticides, et les consommateurs paient non seulement leur nourriture, les aides aux agriculteurs, mais aussi la facture de dépollution.’’
Le livre noir de l'agriculture: comment on assassine nos paysans, notre santé et l'environnement - Isabelle Saporta