Avec les bons vœux de…
A l’aube de cette nouvelle année, Nature d’Ici et d’Ailleurs vous adresse ses meilleurs vœux : que cette nouvelle année vous comble, chers lecteurs et fidèles de ce blog, et vous permette de réaliser quelques projets qui vous sont chers ! Gardez cependant les pieds bien sur terre et souvenez-vous à chaque instant que nos existences sont éminemment fragiles et que la Vie ne tient réellement qu’à un fil ténu et délicat ! Vivre pleinement et en pleine conscience chaque instant qui nous est offert devrait dès lors devenir notre priorité absolue…
Pour autant, gardons également à l’esprit que tous nos actes, dans notre façon de consommer et notre mode de vie quotidien, ont un impact environnemental non négligeable. En notre qualité de Citoyen du Monde soucieux de l’héritage que nous allons laisser aux générations futures, il importe donc de poursuivre nos « petits gestes » en matière de tri des déchets, recyclage, consommation, économie d’énergie, relation avec notre environnement…
Il est évident que le fait de préférer, à titre personnel, une douche à un bain, d’opter pour un régime végétarien ou, au moins, en réduisant considérablement les produits d’origine animale, de prendre les transports en commun ou le vélo plutôt que sa voiture… ne changera nullement la face ni la marche du monde tant que les États et les gouvernants ne prendront pas pleinement la mesure des enjeux et des risques qui, tous, nous guettent et, enfin, décideront unanimement, d’agir en conséquence non plus en privilégiant les sacro-saintes « économie » et « croissance » mais avec un souci véritable de l’intérêt général des populations et de la planète bien sûr ! Mais, le changement tant attendu tarde sérieusement et, concrètement, on en perçoit hélas que de très timides prémices…
Laure Waridel, cofondatrice et ancienne présidente d’Équiterre, pionnière du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec, le rappelle volontiers : « Notre premier système de santé, c’est notre environnement » ! Cette simple petite phrase devrait logiquement guider les actions de chacun d’entre nous mais aussi des entreprises et, bien sûr et surtout, des gouvernements ! On n’en a pas vraiment conscience, pourtant, dans le monde, « une personne sur quatre meurt d’une cause liée à l’environnement, tant la nature, que l’environnement physique dans lequel nous vivons poursuit Laure Waridel. Bien que cela inclut des maladies telles que le paludisme et la malnutrition, la première cause de décès, dans le monde, est l’accident vasculaire cérébral et la 4ème est le cancer, tous deux associés de près à l’environnement. On parle de 12,6 millions de décès par année. Tous les jours, nous sommes exposés à des facteurs de risques environnementaux ayant des impacts néfastes sur notre santé : pollution de l’air, produits chimiques, bruit, usage de pesticides dans l’agriculture, changements climatiques, etc. ». Tout cela est désormais bien connu et pourtant…
Pourtant, on semble s’obstiner à vouloir surtout ne rien changer ! On organise de coûteux sommets et colloques (voir les COP successives…), on signe des accords (que l’on s’empressera de ne pas respecter), on dilapide des milliards d’Euros en pure perte et sans doute essentiellement pour faire illusion… Mais, dans le fond, on poursuit l’inexorable destruction de la planète comme si de rien était et comme si cela n’avait véritablement aucune conséquence !
Mais, inutile de plomber l’ambiance logiquement festive en ce 1er janvier : en effet, si nous sommes manifestement tous responsables du mauvais état actuel de la planète –certes à des degrés très divers-, nous pouvons également essayer de faire pencher la balance dans le bon sens et inciter, par l’exemple, notre entourage à se responsabiliser davantage : en réalité, nous détenons un pouvoir incroyable et n’en faisons pas ou mauvais usage ! Il s’agit de notre bulletin de vote que nous devrions systématiquement utiliser non pas pour élire tel ou tel beau parleur mais pour sanctionner chaque élu qui oublie son devoir et ses engagements face à l’intérêt général ! Nous ne devrions avoir aucun scrupule à agir de la sorte puisque les enjeux ne se limitent pas à la préservation de notre simple cadre de vie ou au maintien d’acquis jugés légitimes mais bel et bien de cesser de « regarder ailleurs tandis que la maison brûle » (1) !
L’éducation est également primordiale et, si la jeunesse incarne sans nul doute l’avenir, espérons qu’elle saura agir plus efficacement que les générations issues des Trente Glorieuses qui, en quelques décennies à peine, ont détruit davantage que leurs prédécesseurs durant des millénaires… Le temps presse désormais et, si l’issue de la lutte qu’il convient d’engager est plus qu’incertaine, il n’en serait pas moins criminel de ne rien tenter du tout !
De fait, s’engager pourrait être la meilleure résolution à prendre en ce jour de l’an : devenons donc d’authentiques écocitoyens responsables et luttons pour que les mentalités évoluent enfin ! Il ne s’agit plus, vous l’aurez compris, de changer le monde mais bel et bien de changer soi-même… Pour un avenir plus serein !
Meilleurs vœux à tous…
- Jacques Chirac, en 2002, alors président de la République, lors du discours devant l’assemblée plénière du IV e Sommet de la Terre à Johannesburg.
Hommage : je dédie cette page à Jean-Mi… qui ne fêtera plus jamais son anniversaire !
Si vous avez apprécié cette publication,
partagez-là avec vos amis et connaissances !
Si vous souhaitez être informé dès la parution d’un nouvel article,
Abonnez-vous !
C’est simple et, naturellement, gratuit !